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Dur,dur, ces photos de Gonaïves.
Je sais, il y en a qui ne croient pas que l’opération « déchoukaj de la dignité »
a été sciemment organisée par les « amis d’Haïti »
mise en place en 2004, avec pour main d’œuvre,
le bras littéraire des zentellectuels de la place, le « Collectif Non »,
le bras financier des commerçants de l’importation et des sweatshops de la place, le G184,
et le bras armé des paramilitaires, assassins de femmes, hommes et enfants venus de la RD, les « freedom fighters » ainsi appelés par M. Latortue, Premier ministre de facto du gouvernement de facto, installé par les putschistes.
De même qu'ils ne croient pas que l'abandon des Gonaïves, la cité de l'Indépendance, depuis précisément le cyclone Jeanne, il y a 5 ans de celà, fait partie de la politique de "dechoukaj de la dignité", dont j'ai amplement parlé sur ce blog et à laquelle participent subtilement mais efficacement, les écrits des zentellectuels du Collectif Non et les films des cinéastes de ce même collectif. C'est toute la bande qui a repris l'idéologie de la "colonisation positive" qui a appelé à l'intervention de la communauté internationale pour sauver Haïti de la " barbarie" ,qui montre des photos de belles kayes et de belles routes de Guadeloupe à ses élèves d'écoles borlettes, tout en évitant de lui parler de la réalité des chiffres qui ne mentent pas de la dépendance totale de la Guadeloupe à la France, et du mal être profond des Guadeloupéens.
C'est cette alliance de tous les dangers, à laquelle on a joint quelques étudiants et journalistes ignorants et perdus qui a fait 2004 et l'abandon définitif de la souverainneté.
a été sciemment organisée par les « amis d’Haïti »
mise en place en 2004, avec pour main d’œuvre,
le bras littéraire des zentellectuels de la place, le « Collectif Non »,
le bras financier des commerçants de l’importation et des sweatshops de la place, le G184,
et le bras armé des paramilitaires, assassins de femmes, hommes et enfants venus de la RD, les « freedom fighters » ainsi appelés par M. Latortue, Premier ministre de facto du gouvernement de facto, installé par les putschistes.
De même qu'ils ne croient pas que l'abandon des Gonaïves, la cité de l'Indépendance, depuis précisément le cyclone Jeanne, il y a 5 ans de celà, fait partie de la politique de "dechoukaj de la dignité", dont j'ai amplement parlé sur ce blog et à laquelle participent subtilement mais efficacement, les écrits des zentellectuels du Collectif Non et les films des cinéastes de ce même collectif. C'est toute la bande qui a repris l'idéologie de la "colonisation positive" qui a appelé à l'intervention de la communauté internationale pour sauver Haïti de la " barbarie" ,qui montre des photos de belles kayes et de belles routes de Guadeloupe à ses élèves d'écoles borlettes, tout en évitant de lui parler de la réalité des chiffres qui ne mentent pas de la dépendance totale de la Guadeloupe à la France, et du mal être profond des Guadeloupéens.
C'est cette alliance de tous les dangers, à laquelle on a joint quelques étudiants et journalistes ignorants et perdus qui a fait 2004 et l'abandon définitif de la souverainneté.
C’est vraiment terrifiant de voir ce que la bande des « héritiers des Duvalier » au pouvoir officiellement en Haïti depuis 2004, sont en train de faire de ce pays.
Une sorte de La Saline en grand
un immense marché sale et pollué
sur l'ensemble du territoire national
en dehors des zones franches pour l'industrie et le tourisme gardées par les ex-militaro/macoutes/ Léopards/Fad'h/Fraph
et des zones protégées pour les résidents aisés locaux et étrangers, gardées idem par les ex-militaro/macoutes/ Lépoards/Fad'h/Fraph
Ceci est un vieux projet, "d'apartheid pragmatique " de la bande des "Jean-Claudistes", comme on appelle ceux qui gouvernent actuellement, liés à l'ancien dictateur Jean-Claude Duvalier.
Projet abandonné en 1986, par la force des choses, et repris en fanfare en 2004, sous la houlette des "amis d'Haïti".
Une sorte de La Saline en grand
un immense marché sale et pollué
sur l'ensemble du territoire national
en dehors des zones franches pour l'industrie et le tourisme gardées par les ex-militaro/macoutes/ Léopards/Fad'h/Fraph
et des zones protégées pour les résidents aisés locaux et étrangers, gardées idem par les ex-militaro/macoutes/ Lépoards/Fad'h/Fraph
Ceci est un vieux projet, "d'apartheid pragmatique " de la bande des "Jean-Claudistes", comme on appelle ceux qui gouvernent actuellement, liés à l'ancien dictateur Jean-Claude Duvalier.
Projet abandonné en 1986, par la force des choses, et repris en fanfare en 2004, sous la houlette des "amis d'Haïti".
Après 2004 et le boycott de la célébration du bicentenaire de l’Indépendance,
les mêmes ont frappé à nouveau, en profitant du cyclone pour laisser Gonaïves et ses habitants pourrir dans sa boue.
Une technique similaire à celle décrite par Naomi Klein utilisée à La Nouvelle Orléans après l'ouragan;
et avec + ou - les mêmes objectifs :
-destruction du passé de la ville lié essentiellement à sa culture africaine-américaine,
-avidité d' hommes d'affaires cyniques , profitant du malheur qui s'abat sur une population pour faire de l'argent.
En plus aux Gonaïves, il y a le port, objet de convoitise de l'ensemble des MRE , l'élite la plus répugnante, nationale et internationale.
Cela fait depuis 2004, que des ONG haïtiennes et françaises ont reçu de l’argent pour, soit-disant, la réhabilitation de Gonaïves.
Des gens connus de la mouvance militaro/macoute/duvaliériste/Gnbi$$$ ont reçu des sommes considérables pour mener des enquêtes, faire des rapports,etc.
Des gens connus de la mouvance militaro/macoute/duvaliériste/Gnbi$$$ ont reçu des sommes considérables pour mener des enquêtes, faire des rapports,etc.
Mais en dehors du gros argent allé dans les poches des gros(ses) zouzoun,
du petit argent distribué au petit peuple dans le cadre de petits projets sensés atténuer le chomage,
rien de sérieux n’a été fait.
du petit argent distribué au petit peuple dans le cadre de petits projets sensés atténuer le chomage,
rien de sérieux n’a été fait.
Il y a toute une clique
-la même qui a trouvé un job dans la fabrication de rapports bidons pour les institutions internationales,
qui fait un fric fou avec l'occupation avec location de maisons, le commerce d'armes, de drogue, de terrains, de femmes, d'enfants, d'art, d'artisanat,etc.-
qui se lêche les babines à l’idée que la ville des Gonaïves va être « déplacée ».
-la même qui a trouvé un job dans la fabrication de rapports bidons pour les institutions internationales,
qui fait un fric fou avec l'occupation avec location de maisons, le commerce d'armes, de drogue, de terrains, de femmes, d'enfants, d'art, d'artisanat,etc.-
qui se lêche les babines à l’idée que la ville des Gonaïves va être « déplacée ».
Ils calculent déjà, les milliers d’Euro qu’ils vont empocher dans des contrats bidons de reconstruction
où les maisons s'effondreront deux ans après
et où il faudra tout recommencer
avec l'argent emprunté à la BM
que la population devra rembourser
pendant des années et des années.
Les patrons d’entreprises ont les yeux qui brillent comme des revolvers à l’idée de toute cette manne
dont une partie va atterrir directement dans leurs comptes en banque,
avec la complicité des bailleurs internationaux et celle des autorités gouvernementales
où les maisons s'effondreront deux ans après
et où il faudra tout recommencer
avec l'argent emprunté à la BM
que la population devra rembourser
pendant des années et des années.
Les patrons d’entreprises ont les yeux qui brillent comme des revolvers à l’idée de toute cette manne
dont une partie va atterrir directement dans leurs comptes en banque,
avec la complicité des bailleurs internationaux et celle des autorités gouvernementales
Le but réel de l’abandon des Gonaïves, c'est le fric, bien sûr,
mais c'est aussi une opération de haute stratégie politique utilisée partout par les colonisateurs en Amérique Latine, en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient :
détruire la mémoire de l'histoire nationale pour ouvrir les portes à celle de l'occupant.
C'est ainsi que l'une des premières choses qu'ils ont faite en Irak, a été de vandaliser musées et bibliothèques de Bagdad.
mais c'est aussi une opération de haute stratégie politique utilisée partout par les colonisateurs en Amérique Latine, en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient :
détruire la mémoire de l'histoire nationale pour ouvrir les portes à celle de l'occupant.
C'est ainsi que l'une des premières choses qu'ils ont faite en Irak, a été de vandaliser musées et bibliothèques de Bagdad.
En Haïti, il s’agit de foutre en l’air définitivement cette trace historique de l’indépendance.
Il s’agit de faire en sorte que coûte que coûte, vle ou pa vle, les Haïtiens la ferment totalement sur cette histoire de 1804.
Le Roi Christophe de Haïti : « On nous vola nos noms »
Il faut qu’ils cessent, impérativement, une fois pour toutes, de réclamer le remboursement à la France de l’argent de la dette.
Il faut que les Haïtiens se trainent comme des chiens errants auxquels on jette des pierres dans les Caraïbes,
aux USA, en FRance et au Canada,
il faut qu'ils se trainent à genoux
répètent en choeur qu'ils sont NULS, Aryere, Corrompus, Barbares, Sanguinaires
qu'ils fassent pénitence
ke yo mande bondye padon
qu'ils demandent pardon pour avoir oser, ces negritos,
(c'est ainsi qu'à appelé Obama un des membres putschistes du Congrès du Honduras ,qui a déclaré en parlant d'Obama " el negrito no sabe nada de nada" - le petit nègre ne sait rien de rien)
lutter pour leur Indépendance.
aux USA, en FRance et au Canada,
il faut qu'ils se trainent à genoux
répètent en choeur qu'ils sont NULS, Aryere, Corrompus, Barbares, Sanguinaires
qu'ils fassent pénitence
ke yo mande bondye padon
qu'ils demandent pardon pour avoir oser, ces negritos,
(c'est ainsi qu'à appelé Obama un des membres putschistes du Congrès du Honduras ,qui a déclaré en parlant d'Obama " el negrito no sabe nada de nada" - le petit nègre ne sait rien de rien)
lutter pour leur Indépendance.
S’ils pouvaient faire la même chose avec la Citadelle, et que « par hasard » quelques explosifs bien placés la fassent sauter.
Ils le feraient.
En attendant, ils commencent par la transformer en hôtel pour équipe de tournage, la présentant dans la presse française comme un lieu abandonné, question de désacraliser un peu plus l’Histoire d’Haïti.
D’ailleurs, je remarque que dans le diaporama de M. Bonnet, il n’y a pas de photos de la Place des héros de l’Indépendance
et donc de photos des statues représentants ceux qui ont battu les troupes de Napoléon.Un hasard ?
Bon, c'est vrai que je suis en colère devant ces photos de la ville de l’indépendance et
en repensant aux images de ces Haïtiens puérils
ces yabonbanania sans cervelle,
dansant le rara dans les rues de Paris en 2004.
Impossible d’oublier, les voix de faussets des zentellectuels, qui se précipitaient dans toutes les radios de France pour supplier sur un ton hystérique "la communauté internationale," d'intervenir immédiatement en Haïti pour sauver le peuple haïtien de la barbarie.
Beurk !
Difficile à digérer les mascarades de ces comédiens
parce que 5 ans après, le pays entier porte les stygmates de cette opération parfaitement réussie qui aura permis
- de tuer des civils pauvres des bidonvilles,
-d'éliminer des militants progressistes,
- de supprimer tous les programmes sociaux en faveur des plus démunis,
qui aura vu, le kidnapping de Lovinsky Pierre, le kidnapping de M. Marcello, l'emprisonnement du père JeanJuste et sa mort,etc,etc.
Parce que, si on se met à faire le compte des infamies perpétrées par cette bande de "sanmanman", entre l'argent disparu des boursiers de Cuba jusqu'à ces images de Gonaïves, il faudrait y consacrer un chapitre entier.
C’est « tout bonnemin éKeuRRant », comme disent les Québecquois dans leur français « tsatsuvutsa »
Les Photos : http://www.mediapart.fr/diaporama.php?d=Gonaives160709&t=776ddaacc8b2fbe137f205a1fab2bb21
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