Ces victimes étaient enfermées dans une situation de refoulement de leur mémoire. Elles devaient supprimer de leur conscience et de leur subconscient le visage, le nom et l’intention de ceux qui ne voulaient pas que ces êtres humains continuent à vivre à leur façon sur leur propre terre.
Les Africains assujettis à cette déchéance devaient aussi oublier leur société d’origine (leurs parents, leur vie communautaire, leur économie naturelle, leur culture) pour, justement, ne pas la comparer à leur nouvelle et prochaine présence sur une plantation agricole. Les esclavagistes devaient bien cacher leur rôle dans cet environnement de négation de l’homme social.
Ce petit arbuste était connu depuis l’antiquité puisque ses propriétés purificatrices (abortives et neurotoxiques) sont mentionnées dans la bible. De nos jours, l’huile essentielle d’hysope est interdite à la vente libre!
Les Africains avaient-ils été drogués par les trafiquants chrétiens esclavagistes avant de tourner autour de l’Arbre de l’oubli ou après?
L’hysope, connu depuis l’antiquité, avait-il été utilisé par les Européens pour droguer la victime africaine?
Heureusement, pour le malheur des trafiquants et des conquérants, les Africains n’avaient pas oublié leur passé vivant malgré la terreur sauvage exercée contre eux.
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