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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Au Brésil, le premier juge Noir à la Cour suprême est devenu un héros.

Publié par siel sur 2 Novembre 2012, 13:45pm

Catégories : #NUESTRA AMERICA

 

Justice Joaquim Barbosa attends the 'mensalao' or 'big monthly payments' trial at the Supreme Court in Brasilia, October 4, 2012. As the biggest corruption trial in Brazilian history comes to an end with convictions of once-powerful politicians, at least one hero has emerged from the mess, Barbosa, the bricklayer's son who is the first black member of the Supreme Court. Picture taken October 4, 2012. REUTERS-Ueslei Marcelino

 

BRASILIA | Thu Nov 1, 2012 12:14pm EDT

 

(Reuters) - As the biggest corruption trial in Brazilian history comes to an end with convictions of once-powerful politicians, at least one hero has emerged from the mess -- the first black member of the country's Supreme Court.

 

People stop Justice Joaquim Barbosa in the street to thank him. Revelers in Rio de Janeiro have been buying Barbosa carnival masks and wearing them in demonstrations. His childhood picture recently graced the cover of the country's biggest newsweekly with the caption "The Poor Boy Who Changed Brazil."s


 

The gratitude follows Barbosa's dogged pursuit of guilty verdicts against some of the closest associates of former President Luiz Inacio Lula da Silva for their involvement in a widespread vote-buying scandal seven years ago.


L'article link

Notez bien que ce n'est pas une petite affaire, parce que M. Barbosa n'est pas seulement le premier Noir à occuper une position aussi importante, mais que, de plus, il avait été nommé par Lula et que ce procès contre la corruption touche l'environnement de Lula lui-même.

 

L'affaire est similaire à celle -dénoncée par les parlementaires eux-mêmes-  concernant certains parlementaires haïtiens qui auraient été payés par le gouvernement Lamothe/Martelly, en échange de leurs voix.

 

Evidemment, en Haïti, ces histoires de corruption, comme celle de Bautista/Manigat/Martelly, font la une des média, les accusés démentent, ça fait des envolées dans les radios, la justice fait la sourde oreille et puis, on n'en parle plus.

 

Afin que l'enquête ne se poursuive pas, la tactique employée, comme dans l'affaire de kidnapping concernant Brandt, est de faire monter le scandale, comme on bat des oeufs en neige, de manière à laisser la place à l'irrationel et à l'émotionnel.

 

Et plus ça devient cacophonique et scandaleux, à l'inverse de ce que l'on serait logiquement amené à penser, plus ça monte,  plus ça a de chance de retomber et de disparaître.

 

Cette stratégie utilisée par le pouvoir en place -mais déjà intiée sous Préval avec l'affaire de la saisie de drogue à Port-de-Paix, les morts en série des témoins ou complices, et puis,  plus rien, fonctionne admirablement bien.

 

Même stratégie utilisée  avec l'affaire de la maison du médecin que les hommes à brassards roses voulaient forcer à vendre à prix réduit. Une telle action, notamment avec l'utilisation du service des impôts  pour lui forcer la main, est ni plus  ni moins un acte de brigandage qui aurait dû avoir des suites judiciares.

 

Mais là encore plouf ! Disparition dans le marécage spécialement réservé à l'enfouissement des affaires de justice gênantes. Une sorte de Titanyen.

 

Il reste quelques actions, comme celles intentées contre l'octroi de finances à la femme et au fils du président du pays Sak Pa Kontan Anbake pour leurs programmes sociaux perso.

 

Celles menées contre la taxation de la diaspora hors de tout cadre légal.

 

Et puis, bien sûr, l'affaire Brandt.

 

Mais là encore, après tout le bruit orchestré autour  de ces affaires, on pourrait craindre  que la stratégie  d'amplification,- ça fait tellement de bruits qu'on n'entend plus rien- conduisant à une banalisation des délits et du banditisme, dit légal, ne soit payante, une fois de plus.

 

En tous les cas, bravo le Brésil, bravo M. Barbosa, parce que c'est la première fois que des cols blancs hautement placés, se font rattraper par la justice.

 

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