C'était lors de son discours d'adieu en juillet 2003. Curran avait tout juste. L'histoire lui a donné raison. L'Ambassadeur voyait clairement se profiler, avec l'organisation et le financement des désordres de cette époque 2003-2004, ce qui était en préparation. A savoir, le hold up de la nation par une bande composée de bandits légaux, portants bracelets roses aux poignets.
L'ÉLITE ÉCONOMIQUE, LE MONDE DES AFFAIRES, LA SOCIÉTÉ CIVLE
M. Curran a accusé son assistance, les membres de la Chambre de commerce Haïtiano-Américain , de tolérer les dealers en leur vendant des maisons et en acceptant leurs dépôts d’argent. Le diplomate américain qui intervenait dans le cadre d'une rencontre organisée à l'initiative de la HAM/CHAM à Port-au-Prince s'en était ouvertement pris mercredi 9 juillet, en leur présence, aux membres de l'élite économique haïtienne qui collaboreraient, a-t-il dit, avec des trafiquants de drogue.
Brian Dean Curran s'est dit déçu de la réaction de la communauté des affaires et de la société civile face à ce fléáu. Le diplomate américain a fait savoir qu'une telle pratique contribue à l'effritement des valeurs morales" Le problème de la drogue n'est pas le problème de Lavalas, du gouvernement ou des Etats-Unis", a lancé Brian Dean Curran qui se dit déçu de la réaction de la communauté des affaires et la société civile face à ce fléáu. "Les trafiquants de drogue sont connus, s'approvisionnent dans vos magasins et vous les élisez à des postes dans vos Chambres de Commerce", a lancé l'ambassadeur américain chaudement applaudi par les membres du secteur privé présents. AHP 10 juillet 2003 1:15 PM link
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