J"ai lu cet échange dans un fil de commentaires :
1-"En français , non contradictoire = cohérent.
Consistant, c'est pour un bon plat de nouilles carbonara. -)
L'article est lu par des français, dont certains aiment qu'on respecte leur langue."
2-"L'article est lu par des français, dont certains aiment qu'on respecte leur langue."
Par des Français, si vous voulez respecter pleinement notre belle langue.
Merci pour elle."
3-"Pan sur le bec ! je corrige..."
Cela fait presque 5 ans,- oui le temps passe vite- depuis l'ouverture de ce blog que je m'escrime à faire remarquer cette règle de grammaire que les Haïtiens se refusent d'appliquer avec une obstination aussi grande que je mets à leur en faire l'observation.
Le problème, c'est que cette faute n'est pas seulement commise par les Haïtiens qui échangent sur les forum, mais par les journalistes dits professionels qui titrent : les haïtiens" ou bien qui ne corrigent pas les articles qui leur sont soumis.
Par exemple cette phrase qui ouvre un article dans Alterpresse ;
"Les haïtiens de l’extérieur jouent un rôle déterminant dans la vie d’Haïti. link
Vous n'allez pas me dire que le type qui a lu l'article et l'a diffusé ne soit pas capable d'apporter cette simple correction.
Il ne s'agit pas de purisme, mais de respect de conventions linguistiques et orthographiques.
Point barre.
Par ailleurs, si la convention veut que les noms de peuple prennent une majuscule, c'est qu'elle aura jugé qu'il s'agit là d'une forme de reconnaissance et de respect.
Notions qui, semble t-il, ne concernent pas l'ensemble des journalistes haïtiens ( adjectif sans majuscule)
Il ne devrait pas y avoir de pèlin tèt, de prise de tête, dans l' application d'une règle aussi simple que bonjour.
Mais, il se trouve que dire "bonjour" pour certains Haïtiens (majuscule nom de peuple) soit également une règle de politesse difficile à intégrer.
En tous les cas, même si le combat semble perdu en ce qui concerne les "vieux" journalistes de Kiskeya, Alterpresse, le Nouvelliste, Le Matin et autres, qui semblent dire grenn-nanboudaïquement " c'est comme ça que je l'ai toujours écrit et il n'y a pas de raison que ça change" comme en toutes choses en Haïti, je reste persuadée que les "jeunes" comprendront que faire une erreur, c'est normal, persévérer dans l'erreur, c'est de la bêtise.
Et que, de même que le commentateur, ils seront capables, sans se sentir pour autant humiliés et fautifs, de dire : " pan sur le bec ! Je corrige !" Autrement dit, vous avez parfaitement raison de me faire la remarque, je corrige et on n'en parle plus.
Persévérer dans l'erreur, une caractéristique des élites haïtiennes, qui nous a conduit, aujourd'hui à avoir un gouvernement, qui se prénomme fièrement Tèt Kale et dont les membres arborent, non moins fièrement, un bracelet rose au poignet en guise de signe extérieur d'allégeance à un pouvoir qu'ils nomment rose.
Le comble de l'ineptie.
Photo Mireille Nicolas
Allez, c'est dimanche, on sourit avec cette photo de notre beau pays, prise dans la Grand'Anse, pays malheureusement saccagé par ceux, entre autres, qui comme Sisyphe s'abrutissent à rouler un rocher éternellement.link
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