Economically, French occupation was a runaway success. But Haiti's riches could only be exploited by importing up to 40,000 slaves a year. For nearly a decade in the late 18th century, Haiti accounted for more than one-third of the entire Atlantic slave trade. Conditions for these men and women were atrocious; the average life expectancy for a slave on Haiti was 21 years. Abuse was dreadful, and routine: "Have they not hung up men with heads downward, drowned them in sacks, crucified them on planks, buried them alive, crushed them in mortars?" wrote one former slave some time later. "Have they not forced them to eat excrement? Have they not thrown them into boiling cauldrons of cane syrup? Have they not put men and women inside barrels studded with spikes and rolled them down mountainsides into the abyss?"
at do kale
N'ont-ils pas mis des hommes et des femmes dans des barrils percés de pics qu'ils faisaient rouler du haut de la montagne jusque dans les gouffres ?""
http://www.guardian.co.uk/world/2010/jan/14/haiti-history-earthquake-disaster
Mezanmi, c'est ce que nos zentellectuels jacquorépete
prennent grand plaisir à nommer le temps paradisiaque
où Haïti (en fait Saint Domingue) était "La Perle des Antilles".
Ils témoignent sur tous les média,
de leur nostalgie de cette "divine" époque.
De même, les apparachiks de la papadocratie et leurs héritiers
veulent faire accroire au monde que la paix des cimetières
qui régnait sous les Duvalier
était le meilleur système socio/économique/culturel
qu' Haïti ait connu.
Cette propagande immonde qui nie la souffrance de milliers de gens,
ce sont les pauvres d'esprit, qui dans leur majorité
n'ont fait que quelques années sur les bancs de l'école
et quelle école !
qui en sont les victimes,
comme elles étaient les premières victimes
des abus de la dictature.
Je suis toujours assez perplexe qu'un régime décrit
par ses laudateurs comme une merveille
ait provoqué l'exil, dès les années 1960
de la majorité de ses cadres et de ses intellectuels.
Puis, dans les années 1970, l'exode
de ses paysans et de ses ouvriers des villes.
C'est quand même assez particulier
cette fuite dans tous les milieux
par tous les moyens
planepeople, boatpeople
d'un état aussi ydillique
vers des contrées inconnues.
Est-ce que ça voudrait dire
que tout ce monde-là n'avait pas la capacité
d'apprécier les douceurs de la vie
sous les Duvalier papa et bébé ?
Insensible aux charmes de la délation
du kokomakak, des cellules 4 étoiles de Fort-Dimanche
des exactions des macoutes à la campagne ?
Personnellement, moi, je ne me souviens
que d'un court séjour en Haïti
pendant cette époque
du règne des militaro/macoutes,
où j'ai vu dans la campagne
des paysans en gueunilles
des enfants affamés toutounu.
des masures délabrées
sans eau, ni électricité.
des latrines infectes
et des mouches.dans les yeux des bébés.
A Port-au-Prince, j'ai vu dans les intérieurs
bourgeois des gens qui parlaient à voix basse
et se taisaient dès qu'approchait un domestique
ou bien utilisait le français pour ne pas être compris.
J'ai vu une peur lourde qui plombait les esprits
et les corps,
une peur irraisonnée de tout :
du shine (cireur de chaussures) devant la maison
qui pourrait avoir un pistolet
caché dans sa boite;
de la marchande de bonbons, qui pourrait être une fiyet lalo (femme macoute)
du garçon de cour qui observait à travers les fenêtres
de la bonne qui passait le balai.
j'ai vu l'arrogance des hommes en bleu
et d'un segment de la bourgeoisie macoutique rutilante
que ces VSN (volontaires de la sécurité nationale, appelation officielle des macoutes)
avaient pour misssion de "sécuriser".
Et, je me souviens que tout le monde
ne parlait que de s'en aller.
A part, bien sûr, les hommes en bleu et en kaki
leurs familles, les ministres et hauts fonctionnaires
des commerçants, des intellectuels et artistes
qui avaient plus ou moins directement accès aux bénéfices
d de ce régime de terreur imposé à la population.
Cette histoire de "Perle des Antilles"
et de paradis macoutique
est celle que vendent les zentellectuels
qui font preuve de négationisme
et de révisionisme.
Dans quel but ?
Une, parmi les explications pourrait être celle d'avoir appartenu
peu ou prou à ce monde de la papadocratie
et d'avoir été des complices passifs
des crimes exercés pendant cette période.
Ce sont ces gens-là, leurs familles,
je le maintiens,
qui ont toujours gardé le pouvoir
indirectement
ou directement comme aujourd'hui
depuis 1957.
Et qui ont accéléré la descente aux enfers d'Haïti.
Delatour n'était -il pas ministre d'Aristide ?
Cinéas n'est-il pas l'ambassdeur actuel d'Haïti en RD ?
Jean-Robert Estimé n'est-il pas le conseiller économique
du président de la République ?
Peuple haïtien, tu n'es ni amnésique
ni atteint de la maladie d'Alzheimer.
Tu sais parfaitement de quoi ces gens ont été capables
dans le passé
et ce qu'ils font présentement.
Tu as bien vu, de quelle manière
ils ont voulu tout de suite après la catastrophe
te stigmatiser.
C'était comme si tu étais, toi, reponsable
du tremblement de terre
et que tous ces morts étaient de ta faute
et nullement due à leur incompétence,
exactement comme à l'époque des militato/macoutes.
qui n'avaient pour toute solution aux problèmes
que la répression.
Peuple Haïtien, ne t'occupe pas d'eux.
Un jour, pas trop lointain, ton histoire te sera restituée.
Manuel et Anaïse de Gouverneurs de la Rosée
sont tes modèles.
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