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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Portrait d'Evo Morales, Président de Bolivie. Par France Culture

Publié par siel sur 16 Août 2013, 13:56pm

Catégories : #NUESTRA AMERICA

Ce portrait de Evo Morales est le quatrième d'une série de portraits des chefs d'Etat progressistes en A. Latine.

 

VOIR Portrait du Président du Venezuela, Nicolas Maduro. Par Luis Hernández Navarro

VOIR : Portrait de Rafael Correa, Président de l'Equateur par Greg Palast

VOIR : Portrait de José Mujica, Président de l'Uruguay Par Piau/Carol Pires

 

Ce pourquoi j'insistais sur l'importance des biographies  du personnel politique qui montrent, pas uniquement les acquisitions de savoir académique mais, tout  simplement, le parcours  de vie qui les aura conduits au choix de s'impliquer dans la politique.

 

VOIR Martelly ou l'itinéraire d'un enfant perdu d'Haïti devenu Président.


Amérique Latine. Portraits archives / Sur les traces d'Evo Morales

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>> Amérique Latine :    les portraits   |   les lieux  

 

Portrait  officiel d'Evo Morales Président Constitutionnel
de la République de Bolivie© M-POMARÈDE/RF

Président actuel de la Bolivie, Juan Evo Morales Ayma fait ses débuts en politique en tant que leader syndical. Il est né le 26 octobre 1959 dans une famille Aymara à Orinoca, une ville de mineurs du département d'Oruro en Bolivie, sur l'altiplano bolivien. Il est le fondateur du Mouvement vers le socialisme (MAS) et a remporté les élections présidentielles du 18 décembre 2005. Il entre en fonction le 22 janvier 2006 et devient le premier président d'origine amérindienne (Aymara). D'origine modeste, Evo Morales arrête sa scolarité au lycée pour jouer de la trompette, et devient finalement cultivateur dans la zone tropicale du Chapare, au centre du pays. Face aux injustices dont lui semblent être victimes les exploitants de coca, presque tous indiens, il décide de s'engager en politique. Il devient donc rapidement le dirigeant du mouvement des cocaleros, puissant syndicat des cultivateurs de coca, puis chef de son propre parti politique, el Movimiento Al Socialismo (MAS), qui se place le plus à gauche sur l'échiquier politique bolivien. Evo Morales est proche d'Hugo Chávez dans sa vision socialiste de l'Amérique latine. Ses adversaires lui reprochent sa proximité avec Felipe Quispe, un leader indigéniste bolivien particulièrement virulent envers les « Blancs », qui ont détenu le pouvoir depuis la colonisation bien que ne représentant que quinze pourcent de la population.

Evo Morales était candidat à l'élection présidentielle bolivienne du 18 décembre 2005 et plusieurs sondages le donnaient vainqueur dès le premier tour. Le 19 décembre, il réussit l'exploit d'être le premier Aymara à accéder à la plus haute fonction de l'Etat. Il a pu compter sur le soutien d'Alvaro García Linera, intellectuel qui a théorisé le mouvement social bolivien, et qui occupe maintenant le poste de vice-président.

Les premières annonces du nouveau Président concernent : la production de coca, la présence militaire des Etats-Unis, et la gestion des ressources naturelles boliviennes Concernant la production de coca, il a affirmé sa volonté de lutter contre le trafic de drogue tout en dépénalisant au niveau international la culture de la coca. La mastication de la feuille de coca est une tradition millénaire en Bolivie, et l'effet, bien que procurant une stimulation, n'a que fort peu à voir avec celui de la cocaïne.

Au sujet de la présence militaire des Etats-Unis, Evo Morales n'accepte pas que les forces armées et la police boliviennes soient subordonnées à des forces étrangères armées dans le cadre de politiques de lutte contre le trafic de drogue.

Et pour la gestion des ressources naturelles, le Président compte nationaliser les sociétés boliviennes exploitant les ressources naturelles, notamment l'industrie gazière et éventuellement pétrolière. La Bolivie possède en effet les deuxièmes réserves sud-américaines de gaz naturel.

Sources :link

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