J'ai lu ça sur le net :
"Programme électoral pensé par des professionnels" : mon dieu, surtout pas ça ; un programme doit être "pensé" non par des professionnels mais par des élus de terrains, qui vivent les ambivalences entre leurs idées, leurs opinions, leurs valeurs et la réalité du terrain."
Peuple haïtien, c'est une réalité que les politiciens haïtiens se refusent
de comprendre.
Ils ne conçoivent un système que verticale.
Pas horizontale. Pas de réseaux.
Ils restent enkystés dans une vision du monde
où le papa, le tonton ou "manman pèp la" gèrent le "pouvoir"
qui comme dans un ponzi schèmelink
bénéficie à ceux d'en haut
et ruine ceux qui se trouvent au bas de l'échelle.
La dissonance cognitivelink
refuge des élites haïtiennes
a trouvé dans le vocable fourre tout "populisme"
l'argument qui l'autorise
comme Sysyphelink
à faire rouler sa pierre indéfiniment.
Ou à creuser un trou de plus en plus profond
sans l'échelle pour en sortir.
Quand on leur dit qu'il faut travailler, échanger
avec les gens sur le terrain.
Ils crient au populisme.
Comme si les paysans et autres travailleurs
qui vivent dans ce pays étaient forcément bêtes
parce que non lettrés ou analphabètes.
Les diplômés s'empressent de faire passer
la critique de
leurs difficultésà savoir changer d'avis,
leur faculté à avoir un avis sur un sujet,
sans s'être renseigné un minimum sur les tenants et les aboutissants
pour de l'anti-intellectualisme.
Pourtant, l'intelligence de ces intellectuels
serait plus profonde et aiguisée
si elle se nourrissait de l'expérience
de personnes qui ont survécu
pendant plus de 2 siècles dans ce pays
par leurs propres moyens,
grâce à une excellente connaissance du terrain.
Les romanciers et les artiste le font bien
avec un certain succès
pourquoi pas les politiciens ?
Commenter cet article