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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Le National. 60 % des établissements privés impliqués sont des écoles bidon !

Publié par siel sur 6 Mai 2016, 23:34pm

Catégories : #REFLEXIONS perso

Qui sont les vrais bénéficiaires des taxes prélevées sur les appels téléphoniques ?
Qui sont les vrais bénéficiaires des taxes prélevées sur les appels téléphoniques ?

Qui sont les vrais bénéficiaires des taxes prélevées sur les appels téléphoniques ?

Bon. C'est déjà pas mal que Le National prenne son courage à deux mains, 4 ans après l'existence du PSUGO,  pour  publier les résultats de cette enquête.

Difficile de les accuser de silence complice, vu que le journal n'existait pas à l'époque où Lamothe/Martelly mettaient en place cette escroquerie de PSUGO.

Mais quand même...

Les personnes qui écrivent, travaillent et  sont présentement à la tête de ce journal étaient auparavant des citoyens conscients. Non ? 

Pourquoi, dès l'apparition de ce PSUGO, on pouvait senir l'odeur d'un escroquerie en bande organisée ?

Pourquoi avons-nous attiré l'attention des Haïtiens sur, tout d'abord, le côté institutionnel de cette mesure prise par un présidet - qui aujourd'hui joue à être le défenseur de la Constitution et desintérêts des citoyens ?

Ensuite, avons sans cesse rappelé qu'il n'était pas admissible que ce PSUGO fonctionne sans programme défini, sans budgétisation connue, sans aucun contrôle du parlement.

Nous avons dit et redit que la diaspora devrait porter plainte devant les tribunaux des USA contre les compagnies de tel. pour  prélévements de taxes opérés dans l'illégalité la plus complète.

 

Face à cela, nous avons eu droit au silence des partisans du "lese grennen.

Ou bien à la propagande sordide des tèt kale s'exprimant à travers le slogan inepte : " Bay peyi-a an chans" - comme si ces gens avaient une tête à donner au pays une chance ! - et  à l'instrumentalisation du sentimentalisme niais et du désir véritable des Haïtiens de l'étranger de donner un coup de pouce à leurs familles. 

N'est-ce pas encore,  ici, un cas de maltraitance avéré que de se servir de cette nobleaspiration pour  la détourner et  en faire du profit personnel ?

N'est-ce pas abuser de l'espoir que mettent les gens les plus pauvres dans  l'éducation pour améliorer leurs conditions de vie ?

Encore une fois, il ne faudrait pas croire que les élites qui ont produit ce PSUGO, l'ont fait uniquement dans le but  de s'enrichir.

Derrière cela, il y a le plaisir du  Malice de voir Bouki mettre sa mère dans un bain d'eau brûlante et la tuer en croyant la guérir. (pour ceux qui connaissent le conte haïtien).

Ce déballage post-régime Tèt kale, s'il est nécessaire, n'augure en rien d'un changement dans les us et coutumes haïtiens fortement ancrés dans la culture héritée de l'esclavage laquelle veut  que le plus faible, le plus vulnérable soit  voué à l'explotation et au mépris.

Et que ce plus faible, plus vulnérable se retrouvant par les aléas de l'histoire dans une position de pouvoir, ne pratique pas exactement les mêmes abus dont il a eu à souffrir,  sur ceux qui se trouvent  en position "inférieure".

Il ne nous reste plus qu'à attendre les révélations des journalistes sur l'enquête des Panama Papers dont l'ensemble devrai être publié le 9 mai prochain. Apparaîtrons  sans doute des  noms de particuliers et d'entreprises haïtiennes... Sans que cela ne change rien à rien. Et surtout pas dans la tête des gens.

 

 

 

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