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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


RD : le PDG du Conseil national des entreprises privées lance un appel afin de restaurer le système démocratique du pays ( en espagnol)

Publié par siel sur 30 Juin 2016, 18:06pm

Catégories : #AYITI-RD relations

“La estabilidad social y política de los países democráticos, depende en gran parte de la existencia de un sistema de partidos fuerte y robusto”; y que “cuando los partidos entran en crisis, lo mismo sucede con la democracia y por vía de consecuencia, entran en crisis la economía y la sociedad en general”.

A l'inverse des patrons haïtiens qui oeuvrent  "derrière la scène" en faveur du status quo et embrouiller encore plus les choses, M. Rafael Blanco Canto, le PDG du Conseil national des entreprises privées (CONEP) propose quatre piliers pour assurer une base démocratique saine à la RD.

Pendant que les "joueurs" (courtoisie M. Merten) haïtiens, possédés par la peur et/ou le goût du lucre,  creusent encore plus profondément le trou dans lequel ils enfouissent la population, les Dominicains à tous les niveaux de la société réfléchissent et débattent sur le manque de démocratie et les fraudes dénoncées dans leurs dernières élections.

Prenez note, ces quatre piliers sont aussi valables pour Haïti.

Ca vous donne une idée de ce que le gouvernement Privert aurait pu faire avant de relancer le processus électoral...Mais là, il prenait le risque de finir en martyr.

Pour tous les kouzen de tous bords, il serait devenu non seulement l'ennemi n°1 qu'il est aujourd'hui, mais satan en personne.

Donc voici les 4 piliers

Le premier :

- La rédaction d'une nouvelle loi électorale qui limite l'utilisation des fonds et moyens publics et garantit le même temps d'accès aux media pour tous les candidats. Bon, il ne faudrait pas que pour soit-disant  "aider à la démocratie" qu'ils soient 53 ou 27, sinon c'est présence des candidats  à la radio et télé 24h/24, 7j/7. Je vous avais parlé ici de la nécessité de réguler les fiancements des partis afin de mettre une barrière à l'argent de la drogue.

Le deuxième:

- la rédaction d'une Loi des Partis qui établirait des processus institutionnels pour la sélection des autorités et candidats aux élections; étant donné qu'il a été démontré que les partis politiques n'ont pas été capables d'organiser ce processus interne sur une base démocratique, ce qui devrait permettre aux militants du parti de participer au choix par un vote. Cette proposition en l'état actuel de crépitude dans lequel se trouvent les partis, n'est pas envisageable. D'ailleurs avec le décret pris par Martelly réduisant à 20 le nombre de membres d'un parti pouvant seprésenter aux élections, on peut difficielemnt s'atendre àce que des militants de ces partis votent pour élire celui qui sera leur candidat.

Rappel de ce  que disait de l'irresponsabilité de la classe politique, à ce propos Leslie Péan :

"En effet, la classe politique a accepté la marche arrière dans l’impasse où Martelly a engagé la nation. La messe noire d’El Rancho avec 53 partis politiques a été la matérialisation d’un état d’hébétement qui a empiré un an plus tard à 166 partis politiques officiellement enregistrés par le CEP pour les élections de 2015. Sans la moindre hésitation, Martelly a imposé le quiproquo en changeant l’article 16 du décret du 30 juillet 1986 établissant à 5000 les membres nécessaires pour créer un parti politique [5]. Martelly a réduit ce nombre à 20 afin de mieux atomiser la classe politique [6]. Cette forfaiture est inscrite dans l’article 8-a de la Loi électorale votée au Sénat le jeudi 12 avril 2012, à la Chambre des députés le mardi 23 avril 2013 et publiée au journal officiel « Le Moniteur » le 16 janvier 2014.

Le troisième :

- La rédaction d'une loi de Responsabilité fiscale qui établit une survillance rigoureuse de l'usage du budget de l'Etat et l'observation des plafonds budgétaires, des déficits et de la dette publique.

Le quatrième :

-Garantir l'indépendance pleine et entière des institutions appellées à organiser et gérer le processus  électoral, les renforcer veiller  à l'application des lois et les réglementer,  sans quoi ce ne serait pas suffisant.

 

 

 

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