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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


ABCNEWS. Under Hillary Clinton, US Officials Asked Haitians, Do You Like Bill? - Sous H. Clinton, le gouvernement US a demandé aux Haïtiens: aimez-vous Bill ? (en anglais)

Publié par ABC NEWS sur 14 Octobre 2016, 20:27pm

Catégories : #AYITI ACTUALITES, #AYITI ROSE RAKET, #REFLEXIONS perso

The U.S. government started polling Haitians in 2007, under President George W. Bush. The 68-page survey conducted in 2010 for the U.S. Agency for International Development (USAID), which works closely with the State Department, measured how Haitians felt about public safety, politics, Haitian leadership, the U.S. and its relief efforts in Haiti after a devastating earthquake there killed more than 200,000 people and leveled much of the capital, Port-au-Prince.

C'est assez étonnant  ces sondages réalisés en Haïti par les officiels US à partir de 2007 sous Bush. On peut supposer qu'ils leur ont servi à orienter leur politique. Et celui de 2010 à installer Martelly au pouvoir.

Le sondage de 2010, mené par USAID,  comprend 68 pages. Il a été établi pour mesurer les sentiments des Haïtiens concernant différents domaines : sécurité publique, la politique, le gouvernement haïtien, les USA et son aide post tremblement de terre...

Et la  question sur la popularité de l'époux de la ministre des Aff. étrangères de ce pays.

Marrant et également significatif. Comme si M. Clinton aurait été un homme  politique d'Haïti et qu'il fallait mesurer sa popularité. Mais n'était-il pas effectivement un politicien haïtien vu son implication dans les affaires internes du pays ?

Ce qui est nettement moins marrant c'est ça :

The State Department would not say how much the agency paid for the polling in Haiti. The polling firm, Greenberg Quinlan Rosner Research, was paid nearly $4 million for political polling in the 2014 campaign cycle, almost entirely by Democrats, according to the Center for Responsive Politics. Stan Greenberg, the research firm's chairman and CEO, served as Clinton’s pollster during his 1992 run for president.

C'est le montant de fric dépensé pour ce sondage de 2014 : 4 millions de dollars US.

Sondage en préparation des élections  qui ont eu lieu en 2015.

La somme a été payée uniquement par les Démocrates à la firme Greenberg Quinlan Rosner Research.

Et bien évidemment le patron de cette entreprise de sondage, Stan Greenberg, avait assuré les sondages de M. Clinton en 1992 au cours de sa campagne pour les présidentielles.

Une chose à l'actif des Clinton, c'est leur fidélité à leurs amis...

M. O'Brien, un autre des grands manitous d'Haïti aurait  déclaré ceci :

“President Clinton has done more in Haiti than any other person in the history of Haiti,” O’Brien told ABC News. “Haiti got its independence more than 200 years ago and has had a very troubled political and social past. President Clinton and the Clinton Global Initiative have done more work in Haiti than anybody else.”

A savoir qu'au cours des 200 ans d'indépendance d'Haïti, M. Clinton et la "Clinton Global Initiative" auraient accompli plus de travail (en Haïti) que personne d'autre.

Sans blagues !

Voici Bill Clinton transformé par son ami et obligé O'Brien en superman.

Que dis-je, en héros.

Là on quitte  le registre vulgaire du "white savior" pour passer  à un échelon supérieur celui du héros façon mythologie grecque.

Bill Clinton semblable à un Achille ou à un Hercule, mi-dieu, mi-homme  réalise en une quoi ?, vingtaine, trentaine d'années ? - plus que n'importe qui   - y compris les Haïtiens, je suppose - qu'en 200 ans.

La ruine de la production du riz de l'Artibonite est-elle à inscrire au registre de ses prouesses ?

La sélection de Martelly, itou ?

Le saccage de l'écosystème de Caracol, aussi ?

Il est vrai que Jonathan Katz avait comparé M. Clinton à Léopold II roi des Belges qui pensait, lui également, avoir été le grand "civilisateur" du Congo grâce à sa technique imparable de coupage de mains et de pieds des "barbares".

Ce qui manque totalement à cette propagande ce sont les faits et les chiffres qui viendraient l'étayer.

Reste la question : "Where did the money go ?" - Où est passé l'argent ?

La seule qui intéresse le public dans cette controverse.

Parce qu'après tout pour y mettre fin, il suffirait de donner le montant de l'argent reçu et le détail de son utilisation.

Ca ne devrait pas être sorcier pour un demi-dieu.

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J
You wish that money was within your grasp to be right out stolen....of course...
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S
You are crazy ? Or stupid ?

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