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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Après un an au pouvoir, des psychiatres se penchent sur la santé mentale de Trump... Et des psychiatres haïtiens devraient faire de même pour 'Nèg bannann nan"

Publié par siel sur 9 Novembre 2017, 19:18pm

Catégories : #INTERNATIONAL, #REFLEXIONS perso, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER, #CULTURE

Après un an au pouvoir, des psychiatres se penchent sur la santé mentale de Trump... Et des psychiatres haïtiens devraient faire de même pour 'Nèg bannann nan"

"Lorsqu’une personne montre des signes de danger pour elle-même, pour les autres ou pour le public, nous considérons cela comme une urgence, indique Bandy Lee, la professeure de psychiatrie légale de l’université de Yale, qui a coordonné l’ouvrage. Les 50 États américains nous donnent l’autorité légale, parfois l’obligation, d’agir." Or, ce président a "largement dépassé notre limite habituelle pour hospitaliser une personne dans le but d’évaluer ses signes de danger",

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L’ouvrage liste aussi les traits de caractère observés chez l’ex-star de télé-réalité, comme "l'impulsivité", "l'imprudence" ou "la paranoïa, qui lui fait voir des menaces là où il n'y en a pas". Le président américain montre également un "manque d'empathie, ce qui veut dire que la destruction d’autres personnes n'a pas d'importance pour lui" et un "sentiment de nullité" "qui ressort dans sa façon de se projeter comme le meilleur dans tous les domaines". Or, "lorsqu'un besoin d'adulation n'est pas assouvi, alors la violence est un moyen rapide de provoquer la peur, sinon le respect", prévient Bandy Lee. Donald Trump affiche enfin un "besoin constant de faire état de son pouvoir".

Des élus démocrates auraient réclamé une évaluation  de la santé mentale du président

Bon, vous remarquerez que c'est une de mes propositions dans le cas de l'inculpé fait-président.

Au lieu de faire des manifs - qui ont, selon moi, le tort de jeter un peuple misérable dans les rues, sous le soleil, à faire des kilomètres, sans même avoir parfois les centimes pour s'acheter de l'eau - allez voir du citron pour se protéger des gaz lacrymos. 

Au lieu de l'exposer, mains nues, aux violences policières qui ne vont qu'aller en s'accentuant parce que, comme dit ici le psychiatre Bandy Lee : "lorsqu'un besoin d'adulation n'est pas assouvi, alors la violence est un moyen rapide de provoquer la peur, sinon le respect"

Ce qui était le cas avec Duvalier François et son club d'assassins.

Un comité de psychiatres haïtiens pourraient se réunir pour établir un diagnostic de l'inculpé fait-président et présenter leur rapport aux parlementaires en vue d'une  éventuelle destitution en douceur.

Ou, mieux, d'une restriction de ses prérogatives, lui donner un rôle équivalent à celui de la reine d'Angleterre. Ce qui ne serait pas pour lui déplaire au vu de son profil : goût immodéré pour sa personne, pour l'argent, les commémorations,  inaugurations, discours fleuve. Ni au peuple haïtien qui ne le considérerait plus comme un ennemi...Et, qui sait, en finirait même par l'adorer...

La constitution serait vite fait amendée, si besoin en est,  afin de donner plus de rôle  au Premier ministre qui serait choisi parmi les personnes honnêtes - dont on n'aura pas vu le nom trainer dans toutes sortes de magouilles ces dix dernières années - et compétentes au vu de son CV. 

Un entretien avec les candidats afin de choisir le meilleur profil pour le poste, comme pour une entreprise, pourrait être organisé. 

Pourquoi pas une femme d'ailleurs ?

Et  puis, tout le monde se remet au travail  pour le bien commun et abandonne cette folie furieuse de rose, de mégalomanie et de cupidité qui conduit inévitablement aux violences verbales et physiques aussi bien qu'à la dégradation de la société.

Un scénario de rêve, mais...

Mais là où l'affaire se corse, c'est qu'au sein de la classe politique, dans les media haïtiens,  l'inculpé  fait-président  compte bon nombre de clones. Alors difficile d'être à la fois juge et  partie. 

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