Emission du 8 novembre de L. Désir. Dès que ces 2 journalistes se mettent à hurler derrière leurs micros, on sait déjà en mode propagande pro tèt kale.
Certes, ils radotent. Mais ce radotage n'est pas innocent. Le but c'est de brouiller les cartes, empêcher les gens de penser.
Dans cette émission, il s'agit de faire passer l'inculpé fait-président, l'homme aux 14 comptes en banque dont le nom figure dans le dossier Petro-Caribe, comme une victime. Il serait même selon L. Désir très/très intelligent - intelligent au sens haïtien, c.a.d. rusé.
Pour susciter la sympathie des classes populaires, ils présentent celui qui avait déclaré : " Je suis un pur produit du secteur privé " comme l'ennemi de ceux-là même qui ont financé sa campagne : un "moun deyò", un paysan.
Et bien sûr, ils agitent le drapeau de la peur faisant croire à la population qu'il y aurait des complots pour assassiner l'inculpé fait-président. D'ailleurs, jusqu'à présent Luco Désir continue, en parlant de l'incident de l'Arcahaie à dire : "Quand on avait tiré sur le cortège présidentiel". Or, comme vous le savez, il n'y a eu aucunes preuves - pas de traces de balles notamment, ni sur les voitures formant le cortège, ni dans les alentours. De plus Y. Latortue qui se trouvait dans la même voiture que l'inculpé fait-président avait officiellement démenti l'information.
De plus, le soit-disant responsable de cette soit-disant attaque armée après avoir été arrêté, puis il s'était échappé de la prison sans qu'il y ait effractions. Depuis, on n'a jamais entendu parler de cette attaque terroriste.
Par contre, l'homme très/très " intelligent", a pu grâce à ce "false flag" se faire verser une augmentation du budget pour sa sécurité. Parce que, -n'est-ce pas ?- l'inculpé fait président est très intelligent et très/très expert en faux en témoigne le montage d'Agitrans.
Ces radotages, balivernes et mensonges destinés aux gogo, sont heureusement, grâce aux réseaux sociaux passés en dérision. La jeunesse haïtienne malgré Antonio Solà et les journalistes formatés ne se considère pas comme des "canards sauvages". Ses repères et ses réflexions s'alimentent d'autres sources que celles des journalistes hurleurs.
Un truc qui ne ment pas. Dans l'inventaire des armes disparues en Haïti par E. César : l'omission des Galil importés par Lamothe et sur lesquels - bien entendu - aucun de ces journalistes n'a mené une investigation.
Mensonges, provocations, omissions, brouillage des repères, diffusion de décibels à rendre sourd un sourd - façon pasteurs . On comprend que ces journalistes soient, comme a déclaré l'un d'eux, Marco de Scoop FM, fatigués. Fatigués d'eux-mêmes. Il y a de quoi !
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