... exemple les USA.
Ce conseil du patron de RSF est l'un des plus dangereux que j'aie entendu. On dirait qu'il ignore que les USA sont le pays où les gens sont le plus armés est le pays où on compte le plus d'homicides.
Ce qu' YVENERT propose c'est la loi de la jungle légalisée.
Non pas que l'Etat remplisse sa mission d'assurer la sécurité des citoyens.
Il ne sait pas qu'une personne armée, surtout une femme dont la force physique est moindre, a plus de risques de se faire tuer par l'agresseur qui peut se saisir de son arme avant qu'elle ne tire.
Ensuite, si chacun s'arme, est-ce que les bandits ne risquent pas de se lancer dans un nouveau trafic qui serait d'attaquer les gens, de cambrioler les maisons pour voler les armes.
De plus, YVENERT, qui n'hésite pas à aller très loin pour promouvoir son idée, il suggère même une loi qui autoriserait n'importe quel quidam à se procurer un Galil.
Vous imaginez ce que cette arme pourrait faire entre les mains d'une personne déséquilibrée ? Parce que des déséquilibrés il y en plein Haïti. Ca ne se voit pas. Ils ne consultent pas. Ils ne sont pas identifiés, surtout quand ils portent costumes et cravates.
J'ai déjà entendu YVENERT et d'autres personnes de cette radio, suggérer des trucs saugrenus, comme prendre comme modèle les fast food Mac DO et autres- qui représentent un danger reconnu pour la santé : obésité, cancer, maladies cardio-vasculaires. Dans un pays comme Haïti où les services de santé sont absent les Mac DO et autres chaînes de fast food , qui portent d'ailleurs le nom de "Junk food" (nourriture poubelle) augmenter les problèmes.
Les Haïtiens ont deux modèles : les USA et la France, qui ne sont pas de loin les meilleurs. On dirait que le reste du monde n'existe pas pour eux.
Pourquoi vouloir prendre pour exemple un pays malade de sa violence ? Qui refuse la sécurité sociale à tous mais permet à tous de s'armer ?
Question fast food, ne serait-il pas préférable de conseiller aux jeunes entrepreneurs haïtiens de créer leurs propres concepts à partir des produits locaux.
Comme au Japon par exemple.
Haïti a la chance dans son malheur d'être un terrain vierge. Au lieu d'essayer d'imiter/de faire des copier/coller en matière de tourisme, d'éducation, de santé, de création d'entreprises, d'imiter ce qui ailleurs est déjà obsolète, ne serait-il pas plus intéressant qu'elle se tourne vers l'exploration de dynamiques orientées vers le futur ?
Enfin, il me semble que ceux qui se disent directeurs d'opinion devraient s'informer, analyser le pour et le contre sur n'importe quel sujet avant de s'adresser à leurs auditeurs de manière impérative.
Commenter cet article