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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


J'avais oublié de vous dire que l'homme tué par un policier à SEVRAN est d'origine haïtienne. ZEMMOUR le candidat...

Publié par siel sur 30 Mars 2022, 23:37pm

Catégories : #INTERNATIONAL, #RACISME

... d'extrême droite "a promis « d’éradiquer la racaille » lors d’un déplacement à Sevran, trois jours après les faits.  

C'est ce ZEMMOUR que le Dr Large affirmait n'être pas raciste... Ce qui fait que je me méfie énormément de ces intellectuels "nationalistes" et croyants qui affirment n'importe quoi, comme si leur parole émanait de dieu en personne et qui ne souffre nulles contradictions, se prenant pour le pic de la girandole dans le désert de la pensée critique qui existe en Haïti.

En fait, la victime du tir du policier, Jean-Paul 33 ans, a reçu la balle alors qu'il était dans son camion.

Vous trouverez le récit de ce meurtre qualifié "d' involontaire" ( comme dit un commentateur comment pourrait-est-ce involontaire quand le coeur est visé ?)

Bien entendu tous les Zemmouriens se sont précipités pour relayer une fausse version des et en profiter pour inonder le net de propos racistes. À gerber.

 

 

Tellement affligeant.’’après la mort d’un conducteur d’une voiture volée,et un refus d’obtemperer’’.La ’’bien pensance’’retiendra qu’il a été tué par la Police.....
 
« La mort d’un habitant tué par un policier » « Un père de famille au volant d’un véhicule volé » Peut-être qu’il c’est trompé de voiture et que en voyant que ça clé n’ouvrait pas la portière il à trafiquer la serrure pour rentrer. Et après il a du malheureusement encore trafiqué le démarreur pour partir. Et sûrement qu’il était en retard pour emmener son enfant au sport et donc c’est pour ça qu’il ne s’est pas arrêté au barrage de police.
Parisiens, c'est normal de ne pas dire que l'individu à délibérément foncé sur les forces de l'ordre? Parce que c'est limite si vous le fait pas passé pour une victime en fait
 
Don Elmediterraneo
Tuto comment régler ça en 3 étapes étape 1 : élire Eric Zemmour Président de la République étape 2 : vote Reconquête aux législatives étape 3 : laisser le ministère de la remigration et de l’expulsion faire son travail
 


 
 
 

Le samedi 26 mars, vers 12 h 30, à bord d’une camionnette, Jean-Paul, 33 ans, est tué par la balle d'un agent de la brigade anti-criminalité (BAC), à Aulnay-sous-Bois, non loin du quartier des Beaudottes de Sevran (Seine-Saint-Denis), où il habitait.

Touché en dessous du cœur, il fait quelques mètres avant de s’encastrer dans d’autres véhicules et succombe à ses blessures quelques heures plus tard. Depuis, des violences ont éclaté à Sevran et Aulnay-sous-Bois. Alors que plusieurs candidats se sont emparés de l’affaire, pour criminaliser la victime et les habitants des cités, Éric Zemmour a promis « d’éradiquer la racaille » lors d’un déplacement à Sevran, trois jours après les faits.  

Les premiers éléments de l’enquête accablent les policiers. Selon une information de Mediapart, le 30 mars, l’auteur du tir a été placé en garde à vue pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Bobigny et confiée à l’IGPN sur les circonstances du décès.  

Capture d’écran de vidéos de témoins, tournées après le tir lorsque la camionnette de Jean-paul s’encastre dans d’autres véhicules, le 26 mars 2022. © Document Mediapart

Chauffeur-livreur à son compte, Jean-Paul venait de recevoir son permis poids lourd. Le samedi 26 mars, alors qu’il conduit la camionnette de l’un de ses sous-traitants, qui, dans le cadre d’un différend pour cause d’impayés l’a déclarée volée, il est contrôlé par un équipage de la BAC d’Aulnay-sous-Bois.

Arrêté au niveau d’un feu rouge, l’un des policiers s’avance alors vers la camionnette et tire alors même que ni lui ni ses collègues ne sont en danger. 

Le Code de la sécurité intérieure (CSI), qui réglemente notamment toute opération de police, stipule que, dans l’exercice de leur fonction, les agents de la police peuvent faire usage de leur arme, revêtus de leur uniforme ou des insignes extérieurs, dans les cas suivants : s’il y a atteinte à leur vie, à leur intégrité physique contre eux ou autrui ; si, à la suite de deux sommations, ils ne peuvent défendre autrement un lieu ou des personnes ; en cas de fuite des personnes suspectées ou pour immobiliser leur véhicule.

Or, de sources policières, lorsque le policier fait usage de son arme, ses collègues ne sont pas devant mais derrière et éloignés de la camionnette de Jean-Paul qui ne représente pas de risque. Bien que ne permettant pas de voir nettement la scène, les images de vidéosurveillance l’attesteraient également à ce stade. Par ailleurs, sur l’une des photos de la camionnette que Mediapart a pu voir, un impact de balle est derrière la vitre. Ces premiers éléments mettent à mal la thèse de la légitime défense et ont conduit au placement en garde à vue du policier qui n’avait pas été entendu jusqu’à présent.

Contrairement aux présentations de « multirécividiste » qui ont été faites de Jean-Paul, ce trentenaire, père de deux enfants de 5 et 3 ans, n’avait plus eu de problème avec la justice depuis au moins trois ans. « Il s’était rangé et tentait de mener son activité de livreur », précise l’un de ses avocats, MPhilippe-Henry Honegger. « La loi impose que l’usage de l’arme ne puisse être fait qu’en état d’absolue nécessité dans le but de sauvegarder sa vie ou celle d’autrui. En l’espèce, il semblerait que ce ne soit pas le cas. Et qu’en tout état de cause, la position supposée du tireur semble plutôt indiquer qu’il s’agit d’un tir quasiment à l’aveugle. Ces policiers dégainent et tirent sans raison valable. Et ce garçon est mort pour rien. »

« Une fois encore, un homme est mort, tué par un policier, laissant des proches éplorés, dénonce MArié Alimi, qui défend également la famille. L’usage inconsidéré par les forces de l’ordre de leurs armes de service tue de plus en plus en France. Honte à ceux qui ont culpabilisé la victime avant de connaître les circonstances du décès. »

Pascale Pascariello


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