BIGIO père et fils. Sources : https://haitinews2000.net/36290/coup-doeil-sur-lempire-bigio-en-haiti-homme-daffaires-sanctionne-par-le-canada/
TEL QUE REÇU
Contrairement aux spéculations des uns et des autres depuis la publication de cette communication explosive émanant du bureau de la présidence dominicaine, il ne s’agit nullement d’une main cachée qui aurait par un tour de prestidigitation substitué le nom de Michel Joseph Martelly ( chef connu des bandits légaux et de tous les trafics illicites qui fleurissent comme des champignons en Haïti), par celui de Pierre Esperance ( militant humble des droits humains, connu pour son courage et son intégrité, dans les milieux professionnels respectés en Haïti et à l’étranger) dans la liste de citoyens haïtiens interdits d’entrée chez nos voisins. Cette main cachée n’est autre que celle de la toute puissante famille Bigio, comme l’a révélé Julio de la Rosa Tiburcio dans un tweet publié en réaction au memorandum du Président Abinader. Les autorités du Canada et des États Unis sont certes imbues de l’étendue du pouvoir de corruption de Reuven et de Gilbert Bigio et des concessions importantes qu’ils ont sû obtenir du gouvernement de Michel Martelly entre 2011 et 2016. Il n’est un secret pour personne qu’en échange de ces concessions, l’ancien président et sa femme Sophia, ont été généreusement récompensés. En plus d’un luxueux appartement en plein centre de Miami et d’une voiture Range Rover mise discrètement à leur disposition par le Groupe GB, l’ancien président et son épouse Sophia reçoivent des frais mensuels qui s’élèvent à plusieurs centaines de milliers de dollars des opérations du Port Lafiteau. Bien entendu, ces transferts se font par l’intermédiaire de tout un réseau de prête-noms, dont le sénateur Michel Clérié associé à la famille Martelly dans l’entreposage et la distribution de produits pétroliers sous le label DNC.
On comprend donc que Gilbert et Reuven Bigio responsables de gros investissements en République Dominicaine, se soient empressés de jouer de leur influence auprès des proches du Président Abinader pour éliminer le nom de leur poulain Martelly de la liste préliminaire de politiciens et d’homme d’affaires haïtiens épinglés pour association de malfaiteurs par le Canada et les États Unis. Cette première liste, selon des sources diplomatiques, avait été élaborée par une équipe de travail composée de cadres de la présidence et de la direction générale de la migration de la Dominicanie, des ambassades des États Unis et du Canada en Haïti et en Dominicanie, et de l’ambassadeur Dominicain en Haïti. Le premier document soumis par cette équipe de travail au président Abinader comprenait l’ancien président Martelly en tête de liste, suivi de sa femme Sophia et de son fils Olivier Martelly. Les noms d’Evans Paul et surtout de Pierre Espérance ne s’y trouvaient pas. À quel moment et sous les ordres de qui s’est opéré cet échange malicieux de noms, est la question que plusieurs de ceux qui faisaient partie de ce groupe de travail se posent depuis hier. À qui profite l’élimination de Michel Martelly et l’addition d’une personnalité du monde des droits humains dans cette liste d’interdits d’entrée sur le territoire dominicain? Il y va de la crédibilité du Président Abinader de faire la lumière sur cette manœuvre malhonnête et de rectifier le tir immédiatement.
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