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Le leadership gangstérisé
Cette image d’un éventuel Tilapli, choisi par l’ONU, et protégé par ses avant-gardes économiques, médiatiques et académiques (techniques) contextualise si bien notre indigence, que selon l’hebdomadaire Haiti en marche, le Blanc aurait proposé un accord avec les gangs (accord entre Haïtiens après tout : lisez le dernier Haiti en marche) qui accepteraient de se fusionner sous un leadership unique pour éventuellement aller aux élections, armes en mains. Je donne ma tête à couper, qu’il y aura des universitaires et des politiques qui seront séduits par l’idée de relever le défi du savant contre le gangster, comme le dernier clasico qui a opposé l’universitaire Myrlande Manigat au délinquant archiconnu. Et dans son insignifiance, l’universitaire se voyait déjà triomphante. Car il lui a manqué l’intelligence pour comprendre qu’elle ne sera toujours qu’un faire-valoir, qu’un adjuvant pour le triomphe de l’indigence. C’est l’équilibre de la médiocrité pour la perduration invariante du shithole : moins par moins égale plus.
Le GPS erratique de la gouvernance
Quand le Blanc arme Ti Lapli, Izo et les autres affreux, en même temps qu’il donne des titres et du rayonnement académique ou culturel à d'autres (permettez que je ne les cite plus, on les connait tous et toutes) et du pouvoir politique à Martelly, Jovenel, Aryel et autres entrepreneurs politiques, il ne fait que morceler la société en créant des strates qui sont alignées et bornées inférieurement par les gangs de rue, supérieurement par les insignifiants anoblis et centrées sur un pouvoir médiocre, corrompu et crapule. Si on garde l'idée que ces strates se situent sur une ligne droite, Les insignifiants anoblis peuvent s'illusionner qu'étant la borne supérieure de l'indigence, ce sera par eux que le système sera rénové. Mais comme à son habitude, le Blanc est dans une stratégie permanente de double langage, il a semé subrepticement tant précarités dans l'écosystème haïtien que la ligne droite s'est courbée sous leur imposante masse, et comme dans un espace gravitationnel einsteinien, la ligne s'est déformée et les bornes extrêmes se sont rencontrées formant, à partir des strates, des constellations en apparence autonomes qui s’entrechoquent. Mais au vrai, elles sont toutes centrées autour du Big gang dont la forme est aujourd’hui le CORE GROUP.
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Voilà le sens de l’image ci-contre qui m’a permis de modéliser la nature indigente de la société haïtienne : une gangstérisation polymorphe stratifiée pilotée par GPS. Mais comme à son habitude, le Blanc est dans une stratégie permanente de double langage, il a semé subrepticement tant de précarités dans l'écosystème haïtien que la ligne droite s'est courbée sous leur imposante masse, et comme dans un espace gravitationnel einsteinien, la ligne s'est déformée et les bornes extrêmes se sont rencontrées formant, à partir des strates, des constellations en apparence autonomes qui s’entrechoquent. Mais au vrai, elles sont toutes centrées autour du Big gang dont la forme est aujourd’hui le CORE GROUP.
Cela veut dire que dans l'esprit du Blanc, même s’il donne un rayonnement académique et un anoblissement culturel aux insignifiants et automates influents qu’ils médiatisent, ils ne sont que l’exact reflet de Tilapli, Izo et Lanmò San Jou. Et c’est là que se manifeste encore une fois le génie profond déshumanisant du Blanc. Et c’est ce que ces insignifiants anoblis et automates indigents n’ont pas compris que quand le Blanc dit qu’il faut que les Haïtiens discutent pour trouver une solution entre eux, il veut dire que ce n’est pas entre Montana et PHTK (deux faces d’une même indigence d’ailleurs) que le problème doit être réglé, mais aussi avec les vrais acteurs qu’il a armés. Après tout, si les Dany Laferrière, Lionel Trouillot, les Gary Victor, Daniel Supplice, Wilson Laleau, Emmelie Prophète, Franck Etienne, et toute la clique de Montana derrière laquelle se dissimulent la société civile et ses relais académiques et sponsors économiques, ont boycotté le bicentenaire de l’indépendance du pays en 2004, date intemporelle et universelle qui rappelait la résurgence de notre humanité, pourquoi doivent-ils faire la fine bouche pour intégrer les gangs dans les négociations ? N’avaient-ils pas dansé en 2004, Grenn Nan Bounda, avec les dealers économiques et gangsters politiques qui ont armé les gangs ? Pourquoi refuser d’avaler la merde qu’on a sucé et croqué à pleines dents ? Le Blanc insiste, il vous dit, juste un petit effort, allez au bout de votre appétence pour le gout de la merde, avalez ce que vous mâchez depuis 12 ans déjà.
Voilà l’axiomatique de l’indigence que j’ai modélisé et que je vais m’empresser de publier sous une forme originale (que je ne révèlerai pas encore), puisqu’il n’y a pas d’éditeur haïtien et étranger suffisamment compétent éthiquement pour accepter un diagnostic TIPÉDANT qui met à nu les enfumages des uns et les impostures des autres.
Je crois que sans fausse pédanterie, que c’est une initiative rare de pouvoir mobiliser des savoirs transversaux pour contextualiser les problématiques du pays en un modèle de données cohérent, mettant en exergue les déformations culturelles comme une ‘‘anthro-topologie’’ appelée TIPÉDAMMENT : Géométrie des données de l’indigence. Comme le dit la modélisation critique, il y a des idées pour l’action quand on peut, aller au-delà des slogans et des formules creuses (A bas Système, à bas corruption, vive la bonne gouvernance), et relier les données de son contexte pour offrir un modèle mathématisable par des lois, des axiomes et des images. Et forcément cela dérange les insignifiants doctorés locaux qui ne font que répéter ce que les insignifiants pourvus économiquement des institutions internationales leur soumettent comme injonctions de renforcement institutionnel. Un renforcement que nos universitaires auraient dû cracher dessus, s’ils disposaient, au-delà de leurs titres ronflants, un tant soit peu, un vrai savoir, une vraie compréhension de l’épistémologie qui reste incomplète sans la dimension éthique.
Doctorés, vos modèles ! Comme disait Ferré pour narguer les intellos de son époque : Poètes, vos papiers ! Vivent le dissensus et l’insolence intelligents !
Erno Renoncourt
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