"Plus de la moitié de ce que consomment les Haïtiens provient de la République Dominicaine, selon les chiffres officiels, qui ...

Publié par siel sur 8 Octobre 2023, 22:16pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

...montrent également qu’Haïti est le deuxième partenaire commercial du pays voisin, note le journal."

Sources Mediapart. 1937, le génocide occulté des Haïtiens

La politique de la RD depuis TRUJILLO est de rendre Haïti dépendante et de ruiner son économie en faveur de la sienne. Ce que les dirigeants haïtiens forcés par les USA se sont résignés à accepter.

Les dirigeants haïtiens : classe économique, classes moyennes, milieu culturel, prolétariat, ont accepté cette situation comme "parole biblique". Car leur dieu ( celui qui possède le fric et les armes) la CI/USA/OEA/BID/BM/ FMI, les Chicago boys avec DELATOUR/BELLERIVE leur ont dit (ordonné ?) que la seule politique économique viable pour Haïti était de laisser tomber leur production agricole -trop couteuse selon eux- et de s'ouvrir aux importations des USA et de la RD.

Selon ce que racontait ces experts en économie, l'importation des produits agricoles des USA et de la RD pour nourrir la population haïtienne, lutter contre la malnutrition était la seule et unique voie. Leur arguent massue était que le mode de production agricole en Haïti, basé sur le travail de petits fermiers était obsolète et non productif

Ce qui est bizarre, c'est que d'après toutes les études de la FAO, " Affamés de terres : Les petits producteurs nourrissent le monde avec moins d'un quart de l’ensemble des terres agricoles.Ce sont les petits agriculteurs qui jouent un rôle prédominant dans l'alimentation des populations au niveau mondial- y compris dans Loksidan. Ne croyez-pas que ce sont les plantations de céréales en UKRAINE possédées par des Américains qui nourrissent la population.

ABINADER, la RD, les USA/CI ont tout à perdre avec une "révolution" haïtienne visant à développer leur agriculture et à consommer les produits locaux. ( Akasan Kasav, versus ,lait concentré et Corn Flakes importés)

Mais ATTENTION, pas mal d'économistes haïtiens qui adhèrent à la politique néolibérale,( agents des USA ?) qu'ils considèrent comme un progrès, promeuvent une agriculture de plantation tournée vers l'exportation. ils vous disent qu'il faut des tracteurs, des machines agricoles sophistiquées ( qui paiera le pétrole nécessaire pour les faire fonctionner ?) question d'imiter la RD laquelle n'est pas un pays aussi montagneux qu' Haïti. Ces économistes n'on cure de la géographie d'Haïti et de son écosystème dont ils ne parlent d'ailleurs jamais.

Mais pas seulement ça, certains de ces économistes sont liés à ceux qui veulent s'accaparer les terres des paysans et en faire des ouvriers agricoles.

Or, comme le montre les rapports de la FAO, être moderne, être visionnaire seraient de préférence favoriser le modèle agricole haïtien basé sur des petites unités.

Sauf que pour ce modèle fonctionne il faudrait que les dirigeants haïtiens soient conscients et assez courageux pour aider financièrement ces petits producteurs plutôt que des prédateurs tels qu'APAID à Savane DYANE, comme JOVENEL avec ses bananes. Que ces dirigeants soient assez courageux et honnêtes pour combattre la politique d'accaparement des terres au profit de cultures pour l'exportation qui chassent les paysans ou les réduisent en ouvriers agricoles qui devront acheter des produits importés pour nourrir leurs familles.

Si vous suivez bien l'actualité d'Haïti, vous constaterez que ce schéma économique : tourisme (les types ignorent le changement climatique qui menace leur pays avec la montée de la mer) , productions pour l'exportation (les types ignorent que les États Zoksidanto promeuvent de plus en plus les productions locales) est largement soutenu et divulgué par les économistes, les media et les "influenceurs" sur Youtube tels que Fernando Estimé, qui semblent ne pas comprendre que les enjeux du 21ème siècle ne sont pas ceux des siècles précédents. Même l'Arabie Saoudite qu'il vante comme modèle (sic) a compris que -pétrole ou pas- il lui fallait revoir sa politique économique et l'orienter de manière à assurer leur futur. D'où leur participation aux BRICS.