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Le Monde du Sud// Elsie news

Le Monde du Sud// Elsie news

Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


À propos de Martine Moïse et de son histoire de flash dans les yeux. J'ai lu quelque chose à quoi je n'avais pas...

Publié par siel sur 25 Janvier 2024, 19:30pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER, #INTERNATIONAL

... pensé sur le blog de la journaliste US Amy WILENTZ

C'est dans cet extrait d'un texte qui relate l'assassinat de JOVENEL.

 

"(...)Martine Moise gives her version of events (CNN)
One element previously recounted by Martine Moise was that before they left, the killers “shone a light” in her eyes to make sure she was dead. She has now eliminated that detail from her narrative, probably having been told that a light shone into a living person’s eyes, especially in a dark room, will provide evidence of life, as their pupils contract against the brightness. So no more flashlight in the eyes.
Just that one tiny embellishment that’s now gone casts a strange light, shall we say, on the reality of the rest of her story. Why did she feel compelled to invent this telenovela element? (You can imagine the detective whipping his flashlight out of his belt on some show she may have seen…) Because: she knows as well as anyone that trained assassins who kill the sitting president of a country don’t leave witnesses behind. So conclusion: They must have ascertained that she was dead. Clearly Martine Moise, out of a feeling of survivor guilt or for whatever reason, felt she needed to explain why she survived the brutal attack, while her husband died in the same house in the same room."

Martine Moïse CNN

TRAD vite fait.

Donc Mme Wilentz rappelle que Mme Martine JOSEPH MOÏSE  dans sa version des événements (CNN) que les tueurs avant de partir ont mis la lumière d'un flash dans ses yeux afin de s'assurer qu'elle était morte. Actuellement (le texte date d'août 2021) elle a éliminé ce détail de son récit, probablement parce qu'on lui aurait dit qu'une lumière mise dans les yeux d'une personne en vie, particulièrement dans une chambre sombre, offrait la preuve qu'elle n'est pas morte, puisque les pupilles se contractent naturellement contre la luminosité.(Un réflexe). De sorte que l'histoire du flash dans les yeux a été éliminé. ( de son récit).

Ce minuscule embellissement  est ce qui porte une étrange lumière, dirons-nous, sur la réalité du reste de l'histoire. Pourquoi s'est-elle sentie obligée d'inventer cet élément de telenovela ?( On peut imaginer un détective sortant son flash de son ceinturon dans un film qu'elle pourrait avoir vu.) Parce que : elle sait comme tout un chacun que des assassins aguerris qui ont tué le président en fonction d'un pays ne laissent pas des témoins derrière eux. Donc conclusion : ils doivent s'assurer qu'elle est morte. Clairement Martine Moïse, soit dans un sentiment de culpabilité d'être survivante ou bien pour une quelconque autre raison, a pensé qu'il lui fallait expliquer pourquoi elle a survécu à une si brutale attaque, alors que son mari est mort dans la même maison, dans la même chambre.

Voici, je n'avais pas pensé à ce petit élément : le réflexe de contraction des pupilles, auquel pour n'importe  quel professionnel chargé de l'enquête - du moins aux USA- le récit de Martine Moïse sur l'assassinat de son mari apparait suspicieux.

Ce qui est incroyable, c'est qu'aucun Haïtien  n'ait relevé cette donnée- et pourtant il existe quelques médecins -dont Ariel- et scientifiques dans ce pays et dans la diaspora.

Bien entendu, certaines personnes sensées ont fait remarqué que des mecs qui viennent de commettre un crime et qui n'ont visé que le bras de la dame ne pourraient croire qu'elle serait morte. Et que pour s'en assurer il aurait suffi de lui envoyer quelques projectiles dans le crâne ou de viser son coeur. Comme nous avons vu, par exemple, dans les multiples assassinats perpétrés en ITALIE par la mafia, ou bien ceux commis en Haïti sur des personnes ciblées comme les journalistes Rospide Pétion, Mme A. Duclaire et son ami Diego Charles, comme celui du Bâtonnier Me Dorval, celui du président du RDNP Éric Jean-Baptiste, tous criblés de balles.

Ce petit élément (le flash dans les yeux) montre que :

-d'une part l'enquête a été enterrée en Haïti dans la mesure où cette invraisemblance  dans les dires de la principale témoin - sans compter les nombreuses contradictions entre ses différentes versions et le témoignage de sa fille- n'a pas été relevée.

- d'autre part que le FBI, la CIA, la DEA et les autres parties prenantes de l'enquête aux USA n'ont fait preuve d'aucun intérêt à démasquer les incongruités dans la narration des événements de Martine Moïse. Non seulement elle n'a jamais été interpellée comme témoin dans les procès qui ont eu lieu aux USA pour la confronter aux accusés qui se trouvaient sur les lieux, ni aux mercenaires colombiens en Haïti. Mieux que ça pour on ne sait quelle raison - raison d'État ?- police et justice aux USA paraissent "couvrir"  ses différentes versions des faits.

Vous savez quoi - c'est idiot à dire- mais on pourrait penser que tout ce qui se passe actuellement en Haïti, le soutien des USA à ARIEL, les "rara" de Guy Philippe, les "deblozay " du BSAP, les actions cruelles des gangs, les sanctions et arrestations sont les conséquences d'un "secret"  autour de l'assassinat de JOVENEL qui doit rester caché. Il s'agirait d'allumer plusieurs feux plusieurs feux pour en éteindre un. À ce jeu là c'est tout le pays qui risque de s'enflammer. Le gouvernement des USA en a-t-il mesuré le risque ?

Certains me diront  -et s'il faut en croire Mme Wilentz qui note , avec l'ironie et le franc parler qu'on lui connait,,The American Rules for a Haitian President (or de facto Prime Minister) les différentes règles à respecter  pour un président haïtien selon Washington-, qu'il s'en fout comme de sa première chemise 

 

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