Quand on lit certains articles sur la criminalité en Afrique, prenons par exemple deux titres du ...

Publié par siel sur 27 Février 2024, 22:20pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

Rezonòdwès :

Kidnapping contre rançons et traite des êtres humains : Rapport sur l’indice de criminalité 2023 au Bénin

Kenya | Insécurité à Baringho North – Les écoles sont fermées et une douzaine de personnes ont été abattues par des gangs depuis le début de l’année

il n'est pas difficile de comprendre que la criminalité n'est pas un problème haïtiano-haïtien, qu'il s'agit d'un fléau mondial qui, bien entendu, touche les pays les plus fragiles, au niveau économique et fragilisés par les politiques de leurs dirigeants et leurs relations avec les pays du Nord.

Le rapport sur le Bénin, relève certains points qui devraient attirer votre attention :

"Les trafiquants ciblent généralement les femmes et les enfants vulnérables des régions ()appauvries,

"Les enfants les plus vulnérables sont ceux qui n’ont pas de scolarité formelle ou d’actes de naissance officiels."

"Les enlèvements contre rançon perpétrés par des groupes criminels sont monnaie courante."

Haïti fait partie d'un de ces pays ciblés par la criminalité internationale pour des raisons qui ne sont pas difficiles à comprendre :

-absence totale de surveillance des frontières ( constat fait avec l'assassinat du Président avec la complicité de Colombiens rentrés sur le territoire national sans contrôle)

-absence totale de prise en charge des enfants issus de milieux pauvres qui sont susceptibles soit d'être vendus, soit de faire l'objet de trafic d'organes, soit d'être recrutés par des gangs.

-absence totale de surveillance des mouvements d'argent dans le secteur bancaire.

Ces problèmes sont inhérents à la politique appliquée dans le pays qui depuis 2004, avec le soutien complice de la CI/USA/CANADA/ONU/OEA, et des organisations internationales de commerce qui entretiennent les politiciens qu'ils ont placés au pouvoir.

À propos de surveillance bancaire, concernant les auteurs intellectuels de l'assassinat de JOVENEL, j'ai entendu Pierre Espérance parler d'une demande du juge faite à l'ULCC de rapports sur les transactions bancaires qui auraient permis de connaître les financiers du crime. Demande restée sans réponse. Pourquoi ?

Mais ce truc primordial, les traces de l'argent, dans l'enquête n'est pas questionné, car Pierre Espérance fait l'objet d'une cabale chez les PHTK, notamment les "banm manmam" partisans de dame Martine. Ce n'est pas un hasard. Il s'agit d'une stratégie concertée par l'association de malfaiteurs en bande organisée tèt kale et alliés qui utilise un moyen de propagande très simple et très efficace en Haïti, l'effet mouton, qui permet de présenter une personne comme le mal absolu, (système diabolisation à la A. SOLÀ) qui sert à détourner l'attention de leurs activités frauduleuses. Parce qu'il est entendu une fois pour toutes (système "aussi simple que ça" de V. NUMA)que tout ce qui peut sortir de la bouche de Pierre Espérance ne peut être que mensonge et que l'écouter serait une perte de temps. Or, rien n'est "aussi simple que ça" et toute personne impliquée d'une manière ou d'une autre dans cet assassinat devrait être écoutée et ses paroles soumises à examen minutieux et à confrontation avec celles d'autres protagonistes... si, et si seulement la volonté de rechercher les coupables serait sincère.

On est en droit de se demander les raisons derrière le soutien des USA à ces régimes. Autrement dit de se questionner sur les intentions du CORE GROUP qui semble être la machine placée à partir de 2004, pour mettre en place des dirigeants tels que les MARTELLY/JOVENEL/ARIEL, le trio infernal des Tèt kale, afin de respecter et de suivre à la lettre leurs injonctions. Je note avec une certaine ironie et crainte que Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies que l'on voit ici, pour démontrer la gravité de la situation et la nécessité d'une force kenyane déclare que " les femmes haïtiennes craignent de s’aventurer à l’extérieur, même pour assister aux offices religieux" Comme si l'impossibilité daller prier était la chose la plus importante.

Il me semble que rien n'empêche de prier chez soi alors qu'on entend tous les jours des femmes se faire violer et massacrer de manière atroce, alors qu'elles tentent de vaquer à des activités indispensables à leur survie économique.

Je ne serais pas étonnée que cette femme, née en Louisiane, un Etat du sud raciste où la population est sous l'emprise des pasteurs évangéliques, partage avec RUTO et ARIEL la même foi, censée apprendre aux Noirs à supporter le malheur terrestre en échange d'un bonheur éternel dans l'au-delà. Je vous ai déjà parlé de mes appréhensions par rapport à cette affaire que les troupes de RUTO entreraient au pays avec des pasteurs et quand on sait la corruption des pasteurs dans ce pays et qu'on sait à quel point le peuple haïtien a été conditionné à croire en la magie de leurs paroles, je ne peux pas m'empêcher de voir derrière cette possible nouvelle invasion (DUVALIER F. avait procédé de même) une stratégie de re-zombification, genre paix des cimetières, de la population.

Ces tentatives de soumettre la population via les religions catholiques, vaudou, protestantes ne sont pas nouvelles .Voir Après le séïsme, Haïti devient une terre d'évangélisation. Et je crains fort qu'en en augmentant le nombre d'églises, de pasteurs et de fidèles le pays sera rendu encore plus vulnérable au crime international.

Par ailleurs, je regardais récemment un reportage sur la lutte contre les narcotrafiquants très présents au Canada avec des "familles" s'entretuant pour la possession du marché de la cocaïne et de "territoires". Vous noterez qu'il est dit que les autorités canadiennes sont à la recherche depuis un certain temps d'un chef de gang extrêmement violent qui se serait réfugié en Europe d'où il dirigerait ses troupes au Québec. Ceci, pour vous montrer que la lutte contre les réseaux criminels, même dans un pays organisé comme le Canada n'est pas aussi facile qu'on pourrait le croire, dans la mesure où on peuvent exister des complicités semblables à celles qu'on retrouve en Haïti avec la police, le secteur privé, les politiciens et même les banques.

Comme il s'agit de comprendre l'entêtement du clan CLINTON/BIDEN/BLINKEN à imposer leur contrôle sur le pays, je vous invite à relire cette déclaration d'un "ex-ambassadeur d'Haïti" en RD., ainsi que le rôle du frère d'Hillary Clinton (aujourd'hui décédé) dans les mines d'or d'Haïti et aussi l'article d'Ayibopost, et ce plus récent texte.

Ca vous fera pas mal de lecture. Mais qui ne s'informe pas est amené à dépendre de ceux qui détiennent les informations et contrôlent leur contenu et leur circulation. Ce n'est pas sorcier à comprendre. Par exemple, est-ce que vous entendez encore parler de ces fameux "pwen" que détiendraient les gangsters ? Ben non, ce mensonge a déjà fait son effet dans les cerveaux des "malere" et n'a plus besoin d'être répété.