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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Grand entretien avec Philippe Charlier, anthropologue et médecin légiste, auteur d'un livre sur les zombies. Une bande dessinée sur l'empoisonnement à la base de la fabrication de zombis. Comme je le répète...

Publié par siel sur 26 Mai 2024, 12:38pm

Catégories : #AYITI ACTUALITES, #CULTURE

...de même que l'on dit à bon escient en Haïti que "Konplo pi fò pase wanga" - les complots sont plus puissants que les sortilèges,  de même les empoisonnements sont plus forts que le soi-disant "mistik".

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les zombies...
Philippe Charlier est parti sur place, enquêter, interroger des zombis, mais aussi des professionnels qui travaillent sur la question, des neurologues, des médecins, des chercheurs.

Et c'est une histoire bien plus fascinante que celle qui occupe nos séries et nos films.

Une histoire de drogue administrée comme un poison (qui éteint le corps puis le plonge dans un état d’hébétude), de tribunaux sociaux vaudous, de vengeances intimes, de troubles psychiatriques, de vivants enterrés comme des morts. Et de morts ramenés à la vie. Interview.

 

EXTRAITS

La tétrodotoxine, TTX, drogue utilisée pour zombifier en Haïti, est-elle prise dans d'autres contextes ?

Si vous utilisez cette drogue pour vous-même, ce ne sera pas super...

En revanche, si vous allez dans certains grands restaurants japonais, vous pourrez manger du poisson globe, "le fugu". Le poison se trouve partout à l'intérieur, mais pas dans la chair du poisson (même si on ne mange qu'une arête, on peut mourir). Et le but c'est, évidemment, ni de devenir un zombi, ni de tomber dans un état de mort apparente mais de ressentir le picotement sur le bout des lèvres, le tout début de l'action de la drogue.

Au Japon, on appelle même cela "le jeu de la mort". Et on ne mange pas ce plat dans n'importe quel restaurant, le chef doit avoir un diplôme particulier. Il doit pouvoir manger son poisson lui-même. S'il survit, il a le droit de le servir. C'est tellement dangereux que l'empereur et l'impératrice du Japon n'ont pas le droit d'en manger. Ça n'a pas un goût fantastique, paraît-il...

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