Montréal, le 6 septembre 2024
« La ’’cleptocratie’’ désigne l’action des gouvernants qui pillent, détournent et volent, sans sourciller et impunément, les biens de l’État ou les deniers publics » (Adja François Assemien, « Les dangers de la République : politologie salvatrice », Éditions Afro-Star, 2005)
M. Hans Jacques Ludwig Joseph
Directeur général
Unité de lutte contre la corruption (ULCC)
13, rue Sapotille
Port-au-Prince
Haïti
Montréal, le 6 septembre 2024.
OBJET : État des lieux, à l’ULCC, du dossier de la corruption au Fonds national de l’éducation au regard des poursuites judiciaires à venir.
Copie conforme :
- Augustin Antoine, ministre de l’Éducation nationale
- Dominique Dupuy, ministre des Affaires étrangères
- Jean Ronald Joseph, directeur général, Fonds national de l’éducation
- Marie Nelta Féthière, présidente, Cour supérieure des comptes
et du contentieux administratif
- Fritz Deshommes, recteur, Université d’État d’Haïti
- Jacky Lumarque, recteur, Université Quisqueya
- Jean-Mary Louis, recteur, Université Notre-Dame d’Haïti
-
11. Gary Conille, Premier ministre
- Nesmy Manigat, ex-ministre de l’Éducation nationale
- Patrick Boisvert, ex-ministre des Finances
- Renan Hédouville, protecteur, Office de la protection du citoyen
- Jacques Letang, président, Fédération des Barreaux d’Haïti
- Emmanuel Adjovi, représentant-résident de l’OIF en Haïti
- Renan Hédouville, protecteur, Office de la protection du citoyen
- Jacques Letang, président, Fédération des Barreaux d’Haïti
- Emmanuel Adjovi, représentant-résident de l’OIF en Haïti
-
Tatiana Villegas, représentante de l’UNESCO en Haïti
-
Jean-François Henrotte, président, Conférence internationale des Barreaux Monsieur le Directeur général,
Monsieur le Directeur général,Monsieur
Je suis particulièrement ravi que l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) ait récemment entrepris –dans le contexte particulier du vingtième anniversaire de son combat citoyen contre la corruption en Haïti–, de « fournir à la Justice haïtienne 7 rapports d’enquêtes finalisés mettant en évidence des infractions bien identifiées et rigoureusement documentées pour détournement de biens publics, enrichissement illicite, blanchiment du produit du crime, concussion, abus de fonction, délit d’initié et prise illégale d’intérêt (…) » couvrant la somme de 614 millions de Gourdes. « L’ULCC recommande des poursuites judiciaires contre tous les anciens hauts fonctionnaires et cadres de l’administration publique accusés dans ces rapports » (voir l’article « Haïti – Justice : L’ULCC remet 7 rapports représentant 614 millions HTG de perte pour l’État » (Haïti libre, 4 septembre 2024).
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