... différentes raisons dont en voici quelques-unes.
-1 Entre maintenant et le temps où Préptit a fait ses études, les sciences géologiques, les sciences de la terre ont considérablement évolué. Et n'existe pas en Haïti un enseignement dans ce domaine très riche.
-2 Les études faites sont toutes encadrées par des des institutions étrangères : PNUD, FARNU, FAC, BID Pétro-Canda, OLADE, FIU, etc. (voir dans le texte qui suit la signification des acronymes.)
-3 Préptit est celui qui avait annoncé "un séisme imminent" en Haïti prévu juste après celui de 2010. J'ai fait je ne sais combien de textes à ce sujet, il suffit de taper Préptit séisme imminent sur la page d'accueil du blog pour les retrouver. Ce qui fait que mettre en doute sa crédibilité est une obligation intellectuelle, politique et morale. Et puis, j'ai toujours eu quelques suspicions sur sa collaboration avec le géologue français Eric Calais...
4- Il serait nécessaire que les "Présidents haïtiens", leur gouvernement - au lieu de dépenser de l'argent en lobbying pour que TRUMP les maintienne au pouvoir, utilisent l'ensemble des sommes qu'ils gaspillent pour s'offrir la consultation d'experts travaillant dans ce domaine. Il en existe au Mali, au Niger, au Burkina Faso, en AF. du Sud, Chine, Russie. Je cite ceux-là parce qu'ils ne sont pas des pays hostiles à Haïti.
-5 Préptit est celui qui a toujours affirmé qu'il n'existait pas de mines, malgré le travail de l'ingénieur Mathurin décédé opportunément - alors qu'il n'arrêtait pas de faire des conférences sur ce sujet- dans un accident de voiture en RD.
6- Préptit se moque des Haïtiens en écrivant dans le prologue de son document , je cite tel quel :
" D'une manière générale, les haïtiens ne croient pas que le sous-sol de leur pays soit très riche en ressources minières. Pourtant le territoire d'Haïti recèle de très grands indices et (sic) gisements de substances minérales de grande valeur économique, susceptibles d'ouvrir la voie à une intense activité minière nationale."
Tout d'abord M. Préptit, les Haïtiens croient qu'il faut respecter une règle de grammaire basique apprise au primaire qui veut que les noms de pays comme de peuples commencent par une majuscule. Ce n'est pas bien sorcier et devrait être facile à assimiler.
Ensuite, M. Préptit les Haïtiens n'ont pas la possibilité de croire ou de ne pas croire à partir d'un sujet qu'ils ne maitrisent pas. À moins que vous ne considériez votre personne comme représentant " les Haïtiens", vous êtes celui qui est le professionnel qui n'a eu cesse de répéter que ces ressources n'existaient pas vraiment et que si elles étaient présentes du fait de leur petite quantité, leur exploitation serait trop onéreuse. Et que donc ça ne valait pas la peine d'en parler.
Un discours anti-scientifique - parce que sans preuves- qui m'a toujours exaspérée, d'autant plus que M/ Préptit règne en maître absolu sur cette question - son associé au Bureau des Mines, M. Anglade ayant disparu de la circulation- et qu'il dispense ses "connaissances" sur tous les media, assuré qu'il est de ne jamais être contredit- comme dans le cas du "séisme imminent" où il aura fallu attendre que ce soit l'ambassade des USA qui corrige ses propos.
Pour conclure Haïti n'a pas besoin d'une " intense activité minière" comme Préptit l'exprime. Haïti n'a pas besoin de voir sa terre ravagée, empoisonnée au profit de quelques entreprises minières et des habituels courtiers. S'il existe du pétrole dans les fonds marins de la baie de Port-au-Prince comme montré dans la carte pourquoi ne pas se focaliser sur cette recherche ?
Ce qui veut dire qu'il faut sélectionner les matières et les lieux d'exploitation en fonction des intérêts du pays et de sa population. Et qui dit sélectionner dit faire un choix qui tienne compte des couts de recherche et d'exploitation, mettre dans la balance revenus escomptés et dommages collatéraux (attention à la dépense en eau (l'or bleu vital) maladies, environnement pollué et dégradé. Etc.
Et qui dit choisir dit avoir en charge des personnes compétentes, responsables, honnêtes, hors de tout soupçon- (pas du genre à signer un contrat avec VCS Mining, le frère aujourd'hui décédé de Mme H. Clinton jouant le rôle d' intermédiaire). D'où l'impérieuse nécessité que M. Préptit prenne sa retraite après plus de 40 ans de "bons et loyaux services"...N'est-ce pas vrai que le temps est venu pour Préptit de se retirer des affaires et de laisser sa place à d'autres ?
Dans ce cadre-là, l’État haïtien a bénéficié de l’assistance technique et financière du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), mais également de l’Organisation des États Américains (OEA), du Fonds Auto Renouvelable des Nations Unies (FARNU), du Fonds d’Aide et de Coopération (FAC) du Gouvernement français, de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), de la Bundesanstalt für Geowissenschaften und Rohstoffe (BGR) du Gouvernement allemand, de la Banque Interaméricaine de Développement (BID), de Pétro-Canada, de l’Organisation Latino-Américaine de l’Énergie (OLADE), de la Faculté des Sciences de l’Université d’État d’Haïti (UEH), des Universités de Paris VI, d’Antilles Guyane, de Florida International University (FIU), etc.
A cet effet, l’Autorité minière et énergétique nationale, représentée respectivement par l’Institut National des Ressources Minérales (INAREM, 1975-1978), le Département des Mines et des Ressources Énergétiques (DMRE, 1978-1983), le Ministère des Mines et des Ressources Énergétiques (MMRE, 1983-1986) et le Bureau des Mines et de l’Énergie (BME, 1986 à date), s’est toujours structurée et organisée pour répondre aux besoins que nécessitaient les longs et coûteux travaux d’exploration et d’évaluation des ressources minérales et énergétiques du pays.
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