... représente pour les pays d'Afrique.
J'avais parlé ici de l'exemple qu'il aurait dû de son vivant représenter pour les Haïtiens.
Un politicien comme Jean-Charles Moïse se prétendant de gauche qui a passé son temps à raconter des histoires sur la Russie n'a jamais pris l'initiative de se rendre en Uruguay pour rencontrer Mujica et tirer de leur conversation un enseignement dont Haïti aurait pu profité.
En réalité je pense qu'aucun politicien haïtien du secteur de gauche- de la droite et de l'extrême droite n'en parlons pas. Jovenel, le bluffeur, se déclarait carrément tout puissant après dieu, alors qu'il n'arrêtait pas en même temps de faire valoir la volonté du peuple souverain (sic) qui l'avait élu (sic)- n'a la formation intellectuelle, la méthode et la discipline qui lui auraient permis d'avoir une conversation dynamique et fructueuse avec Mujica.
À part de ça, une rencontre avec Mujica, c'était le risque de se retrouver devant un miroir reflétant l'image de leurs propres manquements, trahisons, corruption, mensonges, ignorance. C'est le genre de confrontation avec le réel , avec soi-même que tout politicien haïtien, disons pour être plus précis tout Haïtien se trouvant dans les sphères politico/intello/commerciales, veulent éviter à tout prix parce que craignant que le costume de vanité (à l'instar de Jovenel) qui les habille ne se désintègre, ne tombe en lambeaux face à une personnalité aussi forte que Mujica.
Ce qui explique que malgré les relations avec l'Uruguay, du fait de la présence de troupes uruguayennes dans la Minustha et de cette affaire dérangeante du viol du jeune Johnny Jean réparé par l'Uruguay et exploité par Lamothe, aucun politicien haïtien dit de gauche n'a été intéressé à rencontrer Mujica.
Pour eux plutôt des centaines et des milliers d'Almagro -qui naviguent dans les mêmes zones de complaisance et d'opportunisme qu'eux,- à qui on serre la pince, qu'un seul et unique Pepe Mujica.
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Pepe Mujica, un exemple à suivre sur le chemin vers la libération nationale
Pépé Mujica est décédé le 13 mai. Surnommé le "président le plus pauvre du monde", cet ancien guérillero a gouverné l'Uruguay de 2010 à 2015 et était devenu une figure [...]
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