L’imaginaire crapuleux du leadership indigent haïtien dans le prisme quadrangulé de l’imaginaire ténébreux, frauduleux, monstrueux et odieux des élites globalistes occidentales
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Chapo
Les temps dans lesquels le monde vit actuellement sont de plus en plus déshumanisants et indigents. Que ce soit dans les espaces shitholiens, où les populations, anciennement colonisées, n’ont aucun droit effectif, ou dans les espaces ''mégalopoliens'', où les populations, issues de puissances esclavagistes et colonialistes, jouissent en partie de certains droits, une même onde médiocre rythme la dynamique de l’existence humaine et oriente son mouvement vers le cycle bas des reflux. Et dans ces lieux ténébreux, pour survivre, l’homme est contraint d’abandonner sa dignité et son humanité.
Ce qui semblait être une singularité des shitholes, comme Haïti, émerge désormais comme le nouvel âge des peuples occidentaux. La peur tétanise et dicte les réflexes grégaires des temps obscurs. Plus de volonté pour apprendre, plus de disponibilité pour l’éthique de l’altérité. Les autres, lisez, les Noirs, les Haïtiens, les Africains, les Latino-Américains, descendants des Amérindiens, les Palestiniens, les Arabes insoumis et tous ceux qui ne ressemblent pas aux représentations mentales que l’imaginaire occidental s’est fait, à coup de récits fictionnistes et mythiques, de son humanité et de sa culture, est relégué à une sous-humanité. Des gangs pour les uns, des bombes pour les autres. Le drame est que ce racisme occidental n’est pas seulement étatique, il est aussi structurel, et de plus en plus culturel et existentiel ; même s’il est toujours dissimulé et nié par les faux semblants de l’intégration et du wokisme déviant.
Mais depuis les premières présidences de Trump (2016) et de Macron (2017), quelque chose de frauduleux, d’odieux et de monstrueux a re-pris possession de ces lieux qui se voulaient civilisés, démocratiques et humanistes. Les valeurs civilisationnelles (démocratie, culture, tolérance, pensée critique, liberté, humanisme), derrière lesquelles l’Occident se réfugiait, pour faire la loi et imposer ses intérêts au reste du monde, sont effritées. Elles ne font plus recette, car ceux qui les imposent se dispensent du devoir de les respecter. Leur usure comme double standard a fini par révéler leur enfumage. Contestées par des puissances émergentes, qui souhaitent formaliser les cadres géopolitiques d’un monde multipolaire en émergence, ces pseudos valeurs universelles ne permettent plus aux dominants de maintenir leur domination sur le monde. Alors, la force brute et la puissance primale s’imposent comme le mode barbare de règlement des différends entre les peuples.
Mais en a-t-il jamais été autrement ? Sinon que la barbarie était dissimulée, enjolivée derrière les faux-semblants de valeurs qui médiatisaient un monde de liberté basé sur des règles de droit. Règles imposées par ceux et celles dont la grandeur et la richesse reposent sur la déshumanisation, la spoliation et l’extermination des autres. Règles jamais respectées par ceux et celles qui les imposent. Règles acceptées par ceux et celles qui veulent se faire une petite place dans la reconnaissance des maîtres du monde. Mais quand les pays dont les territoires regorgent de ressources trouvent des dirigeants qui refusent de jouer le jeu de la servitude volontaire et se laisser déposséder, alors les règles de droit, les valeurs n’ont plus raison d’être.
Et dans ce temps qui revient comme celui d’un cycle barbare déjà vu, connu et vécu, chaque heure, chaque minute et chaque seconde, qui passent, martèlent bruyamment le tic-tac apocalyptique de l’horloge de l’auto-extermination du monde. Au beau milieu de ce premier quart du XXIème siècle, un gouffre effroyable, creusé par morcellement, sur différents théâtres géographiques, s’ouvre béant devant l’humanité. Et, n’ayant rien appris de l’histoire, ne pouvant guère redresser ses postures indigentes, elle semble s’y précipiter à grands PAS, contrainte par la conjonction différentiée de nombreux processus d’attrition stratégique, globalisés et localisés.
Conscients que nous vivons dans un temps de métamorphoses indigentes, lequel fait converger les écosystèmes sécuritaires, protégés par des dômes de fer, vers la même impuissance que les écosystèmes précaires, assiégés par des fantômes mortifères, nous venons, en ce 20 juin 2025, contextualiser le prisme des valeurs occidentales, pour mieux révéler ses sommets ténébreux et ses axes déshumanisants. Autant d’éléments probants qui confirment notre thèse selon laquelle, l’imaginaire culturel qui sert de référence pour la civilisation occidentale n’est qu’un miroir à effet déformant qui met le monde au pas sur un rythme déshumanisant en deux temps : la ruse pour abrutir ou anoblir et la traîtrise pour asservir ou anéantir. Pour s’en convaincre, il suffit de voir les similitudes trumpiennes et les récits paradoxaux des merdias sur les négociations entamées par l’Occident avec la Russie, dans le contexte des différends de ce pays avec l’Otan, par l’Ukraine interposé, et avec l’Iran, dans le contexte des différends de ce pays avec l’Otan, par Israël interposé.
Il y a comme une évidence de commune indigence entre la ruse et la traîtrise, qui sont les armes culturelles de l’imaginaire occidental, et la malice et le marronnage, qui sont les armes culturelles de l’imaginaire shitholien. Preuve s’il en fallait que le shithole n’est qu’une fabrication de l’Occident. Notre propos n’est rien moins que de prouver que l’effondrement de l’imaginaire du leadership haïtien n’est que le reflet contextuel de l’enfumage de l’imaginaire universel de la civilisation occidentale. Chemin faisant, nous apporterons aussi la preuve de notre engagement à faire surgir, même des contextes les plus ombrageux, le plus pâle rayon de lumière propice à l’apprentissage,
- Ce n'est pas avec des recettes électorales, des solutions connues d'avance de réforme constitutionnelle, visant à recycler les dogmes universels de la bonne gouvernance, qu'on peut agir avec intelligence sur un écosystème séculairement invariant, car structurellement et culturellement asservi.
- C'est dans l'imaginaire culturel et social du collectif qu'il faut remonter pour régénérer ce qui a été effondré et enfumé par 3 siècles d'esclavage et deux siècles de dépendance asphyxiante..
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