Dans le journal « Le Matin de Boulos », on peut lire :
« Le coup d’Etat au Honduras est de mauvais augure pour certains. Citons Chavez et Morales en premier lieu. Vouloir changer la charte fondamentale d’un pays doit se faire avec le consentement de la majorité. Dans un Etat de droit, quand l’armée, la Cour Suprême et même le parti du président se prononcent contre une résolution (dans ce cas, un amendement de la constitution afin de permettre des termes consécutifs), il faut savoir écouter la voix de la raison ou en payer les conséquences. »
D’abord, notons que la presse d’extrême droite haïtienne,
prend parti ouvertement pour le coup d’Etat.
à l’inverse de la communauté internationale.
On sait que les patrons de ce journal,
les éditorialistes et les zentellectuels qui y chroniquent régulièrement
ont tous été des partisans excités du coup d’Etat de 2004,
et aussi de zélés propagandistes du coup de force
appelant la "communauté internationale" à l'aide pour un puissant "déchoukaj de la dignité"
On sait qu'ils sont amis comme cochons les « freedom fighters » ,
dont l'assassin d'Izmery
qu'ils se sont empressés de gracier pour "service de coup d'Etat rendu à la patrie".
En lisant la rhétorique utilisée pour justifier le coup d’Etat au Honduras
par un "journaliste" du journal « Le Matin de Boulos »,
on se rend compte que les gens de cour des Duvalier
sont aujourd’hui encore plus qu'hier
prêts à mettre le pays à feu et à sang pour continuer la prédation,
sans aucun état d'âme.
Ce que laisse entendre ce "journaliste" sur une éventuelle illégitimité
des leaders charismatiques de l'Amérique Latine,
Chavez, Correa, Morales
est faux
Mais ça sert à préparer les esprits à accepter un éventuel coup d'Etat contre ces chefs d'Etat.
Et en passant ça sert d'avertissement à Préval
Rien n’a été fait par la force au contraire de ce que raconte le journaliste du journal "Le Matin de Boulos"
Mentez, mentez…il en restera toujours quelque chose.
Vous connaissez l'audace de ces gens-là.
Voir Etapes dans la lutte contre l neoliberalisme link
Quant à la version sur le Coup du Honduras, elle est également totalement fausse.
Zelaya a voulu organiser un référendum.
Il n’existe pas dans la Constitution du Honduras,
une loi qui interdirait au Président d’organiser un référendum.
Le Coup est en réalité venu de la Cour Suprême alliée aux possédants
qui a décidé d’interdire cette consultation populaire.
De plus Zelaya ne pouvait pas se représenter pour briguer un second mandat
Au contraire, c’est bien par peur d’un résultat favorable que le Coup a eu lieu.
Mais les journalistes haïtiens, comme à leur habitude,
se gargarisent d'avoir bien assimiler les leçons de leurs maîtres et patrons.
Voir :Les 5 règles de la propagande de guerre.
http://www.legrandsoir.info/+Les-5-regles-de-la-propagande-de-guerre+.html
Voir http://www.michelcollon.info/index.php?view=article&catid=1&id=2181&option=com_content&Itemid=2
Quant à la conclusion, « il faut savoir écouter la voix de la raison ou en payer les conséquences. » elle est totalement typique du cynisme des gens de l'extrême droite, des GNbi$$$.
De ces arrogants filles et garçons de cour des Duvalier,
prédateurs en chefs du pays,
assassins et complices d'assassinats d'innocentes victimes
comédiens qui prétendent donner des leçons de morale
de vertu, de raison, de" bonne gouvernance"
parce qu' à l'inverse de ce qui s'est passé en Amérique Latine
en Haïti, la justice ne les a pas poursuivi pour leurs crimes.
Ces gens-là sont les fossoyeurs d'Haïti.
Commenter cet article