L’auteur conclue son article ainsi : « L'embargo pétrolier de 1991 est par ailleurs un argument de poids pour la reconstruction de nos chemins de fer. » Une constatation judicieuse qui me paraît propice à engager r des réflexions sur l’aménagement du territoire haïtien et la pertinence de construction de routes, l’un des grands projets du gouvernement.
Effectivement, il serait bon que M. Verella, ministre des Travaux Publics, étudie la possibilité de créer des réseaux de voies ferrées, beaucoup plus économiques, plus adaptés à notre géographie, à notre économie et à notre culture que les routes le sont. La France, prenons-là en en exemple, puisqu’il semblerait que les autorités haïtiennes ne puissent penser et agir en dehors de l’axe, France,/Canada/USA, est entrain de reconstruire son réseau de tramways dans les grandes villes afin de résoudre des problèmes d’environnement et d’économie énergétique.
Les départements d’Outre Mer français : Martinique et Guadeloupe ont été sillonnés de part en part de routes . Résultat: un morcèlement du paysage, l’isolation des habitants non motorisés (les pauvres), le dépeuplement des campagnes et soumission des habitants de ces départements à à la Métropole au niveau des moyens de locomotion et donc de leur liberté de mouvement.
Pourquoi, dans un pays comme Haïti, devrait t-on, continuer à importer des « bogotas » ( de vieilles guimbardes) qui coûtent cher, polluent et convoient les voyageurs dans l’inconfort le plus total ? Pourquoi devrait-t-on continuer à importer des imposants 4X4, notamment des Lexus, qui non seulement enrichissent les producteurs étrangers, mais accentuent l’individualisme et l’indifférence des nantis à la collectivité ?
Lire l’article du Dr Georges Michel à :
Haïti Impact :
http://haitiimpact.com/cgi-bin/index.cgi?id=1172414493&display=1
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