By Jean H Charles
L'article : http://www.caribbeannewsnow.com/article.php?news_id=1818
L'auteur qui porte un nom francophone est peut-être d'origine haïtienne.
Ca fait un moment que je le lis, et j'ai cru comprendre qu'il est un homme de droite.
Néanmoins, ça ne l'a pas empêche de noter ceci :
The city of Cape Haitian has no running water for a population of more than a million people. There was a breakdown of the system some fifteen years ago. The city now has electricity thanks to Hugo Chavez, a thank you note for the Haitian contribution to the Venezuelan liberation against slavery.
La ville du Cap Haïtien qui compte une population de plus d' 1 million de personnes
n'a pas d'eau courante p.
La ville a maintenant l'électicité grâce à Hugo Chavez,
qui a voulu remercier Haïti pour sa contribution au Venezuela
dans sa lutte contre l'esclavage.
C'est bien évidemment une information
qui ne sera jamais diffusée par la presse internationale
ni dans celle de Port-au-Prince
et encore moins dans celle du Cap Haïtien
qui d'après ce que j'ai crû comprendre compte
quelques journalistes.
Pourquoi ?
parce que parler de l'aide effective
du gouvernement de la République Bolivarienne
du Venezuela à Haïti, c'est tout simplement dangereux
dans un pays où toute personne progressiste
peut être "disparue"
ou victime d'un meurtre ciblé`
déguisé en acte de gangstérisme.
Et aussi, tout simplement
parce que montrer les camps organisés et non misérables
qui sont gérés par la coopération du Venezuela
montrer les hôpitaux équipés par eux,
parler de l'annulation de la dette haïtienne
au lendemain du séisme
ça pourrait donner de mauvaises idées aux gens.
Un peu comme parler de l'indépendance
d'Haïti au moment où le système esclavagiste
régnait en maître dans les Amériques.
Peur de la contagion.
Ce qui diffère
c'est que le Venezuela en dépit des pressions
de Washington
des obstacles créés par
l'extrême droite haïtienne
et de l'ingratitude du gouvernement haïtien
persiste dans sa volonté d'aider le peuple haïtien
en fournissant l'électricité au Cap Haïtien
en proposant du pétrole à des conditions avantageuses
en collaborant au niveau de la santé, de l'agriculture
des bourses aux étudiants,
en travaillant à la création d'une université populaire
réelle celle-là, pas comme le coup de la première pierre
des Dominicains qui attendent que l'aide internationale
monte les murs.
J'ai donc été étonnée qu'un homme de droite,
comme M. Charles semble l'être, ait eu l'honnêteté
- qualité rarissime dans ce camp-
d'informer sur la contribution du Venezuela
à ce que les habitants du Cap Haïtien
sortent du "faire noir"
dans tous les sens du terme.
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