Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Monde du Sud// Elsie news

Le Monde du Sud// Elsie news

Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Espacinsular : "A quoi sert notre développement, si nous ne pensons pas à Haïti ? a déclaré l'expresident Ricardo Lagos.

Publié par siel sur 7 Décembre 2010, 10:41am

Catégories : #AYITI ACTUALITES

  J'ai traduit certains passages de ce texte de l'exprésident du Chili. Il semblerait

que face à l'échec de l'ONU, la communauté internationale et des USA, rendu manifeste par  les élections organisées en dépit de tout bon sens, les pays latinoaméricains réfléchissent à un engagement plus direct. Le fait que les pays de l'UNASUR soient généralement dans une situation économique favorable, la BM prévoit une augmentation entre 6 et 9% de leur PIB, semble leur donner plus de confiance face aux USA et à l'Europe pour  intervenir dans la politique haïtienne avec les méthodes appliquées chez eux et qui leur auront permis de ne pas avoir trop souffert de la crise économique mondiale, à l'inverse des pays comme l'Irlande, l'ancien tigre celtique, la Grèce ou même le Japon et les USA.

 

Maintenant il reste que ce sont les Haïtiens seuls qui peuvent soit saisir la balle au bond et initier d'autres partenariats que ceux d'USAID, du FMI et réellement tenter une rupture similaire à celle de ces pays après deux siècles de soumission aux diktats économiques  de l'Europe et de l'Amérique du Nord ( Canada,USA) prendre ce risque calculé,  ou bien poursuivre dans le statu quo de l'improvisation, de la mendicité, de la dépendance, de la descente toujours plus bas dans le non respect des droits de  la majorité de sa population au bénéfice d'une minorité qui refuse le partage, quel qu'il soit.

 

Ce sont seulement les Haïtiens qui peuvent décider de rompre avec le cercle de l'infantilisme, de la recherche de boucs émissaires et de s'atteler aux véritables causes de leur déchéance économique, éthique et humaine.


Encore une fois,  comme dit et répété mile et une fois,  et comme le dit Ricardo Lagos dans son texte, ce n'est ni le remplacement de Préval, par x, y ou z qui apportera un changement significatif dans les condiitons de vie de la majorité. La rupture se doit d'être avant tout dans les choix politiques et  économiques.

 

Mais les Haïtiens sont-ils capables de se confronter à cette vérité et de laisser tomber les vieilles lunes qu'ils ressassent avec une complaisance non dénuée d'un certaine forme de sado- masochisme ?


Les Haïtiens sont-ils capables de se serrer les reins pour affronter l'ampleur du désastre économique dans lequel le pays se trouve et d'aller chercher et trouver des moyens qui sortent des recettes qui ont déjà montré leur innéfficacité ?

 

Rien n'est moins sûr.

 

Tant ils sont englués dans l'irresponsabilité. Tant, toutes classes confondues, ils sont attachés au modèle américain  des années 1970 qui se déglingue, mais que leurs yeux refusent de voir.

 

Parce qu'il faut le dire, la pénurie intellectuelle, l'absence de créativité, le manque de curiosité, d'audace, le mépris du bien commun , la culture des ragots sont bien là, dans tous les espaces de vie et dans toutes les classes: populaires, petite et moyenne bourgeoisie, grande bourgeoisie.

 

Et cela ne date pas d'aujourd'hui, mais au moins depuis 1957 avec l'homme de "la pâte est mauvaise", le gourou  titanesque des classes moyennes Noires, celles qui gèrent Haïti depuis cette époque jusqu'à aujourd'hui 2010.

 

Comme pour Port-au-Prince, qu'il  faudrait  déblayer  avant de reconstruire, il faudrait passer l'aspirateur dans ces têtes vieilles et jeunes, pleines de poussière, de cafards, de mites et de mythes.

 

L'Article :
SANTIAGO DE CHILE, Chile, 6 de diciembre de 2010.- Mientras Haití vivía la convocatoria a las urnas en un escenario surrealista con ruinas de terremotos, epidemia de cólera y miseria crónica, en otro lugar del continente los países de UNASUR constataban que estaban enfrentando bien la crisis y recibían la mirada de sorpresa y respeto de la opinión pública europea, norteamericana y asiática. Son dos polos de una realidad imposible de segmentar, de separar. Lo de Haití es ineludible a la responsabilidad política y ética del resto de los latinoamericanos y caribeños. Lo de una América latina sólida frente a las tempestades económicas y financieras creadas por otros es un dato clave para el devenir positivo de nuestras sociedades. Si hacemos política en serio, con sentido de siglo XXI, una realidad debe ir acorde con la otra.

 

Alors qu'Haïti était entrain de vivre une convocation aux urnes, un scénario surréaliste dans les ruines du tremblement de terre, en pleine épidémie de choléra et dans une misère chronique; dans un autre lieu du continent les pays de l'UNASUR faisaient le constat qu'ils avaient bien confronté la crise et recevaient un regard de surprise et de respect des opinions publiques européennes, nordaméricaines et asiatiques.

Ce sont deux pôles d'une réalité qu'il est impossible de segmenter, de séparer. Celui représenté par Haïti est inéluctablement de la responsabilité politique et éthique des autres pays lationoaméricains et de la Caraïbes. Celui d'une Amérique Latine solide face aux tempêtes économiques et financières créées par d'autres est un point clef dans le devenir positif de nos sociétés. Si nous faisons la politique sérieusement,  dans la direction de ce XXè siècle, une réalité  doit devoir aller de pair avec l'autre.


Tuvo razón el presidente Lula al hablar en días pasados en Guyana, durante la IV Cumbre de UNASUR. “Ahora en Latinoamérica tenemos mayor soberanía y autodeterminación”, indicó en relación a cómo los países de la región se han levantado frente a situaciones que han tenido fuerte impacto en la economía mundial.

En su estilo personal y carismático recordó cómo eran antes las cosas: “Daba vergüenza que un secretario de tercera del FMI mirara a los presidentes de América latina con desprecio y tuviera la audacia de decirles qué hacer. Hoy eso se acabó”.

¿Dónde y cómo se gestó la diferencia con otros momentos de nuestra historia reciente? Por una parte, la crisis comenzó en los países más ricos y de mayor desarrollo. Y allí sigue. Sus efectos remecieron a los entornos, pero se aplicaron medidas -como hicieron varias naciones de la región- para agilizar la economía y no para trabarla; para poner recursos en el gasto social y no recortarlo. En suma, dicho en grandes rasgos, la opción fue por mover la economía desde la gente y no contra la gente.

 

Le président Lula dans son allocution en Guyane pendant la IV  conférence de l'UNASUR,  avait raison de dire  :" Maintenant en Amérique Latine nous avons une grande souveraineté et autodétermination"  en faisant référence à la manière dont les pays de la région se sont relevés face à dess istuations qui ont eu un impact important sur l'économie mondiale.

Dans son style personnel et charismatique, il s'est rappelé comment les choses étaient  auparavant : " C'était une honte qu'un secrétaire de 3ème ordre du FMI, puisse regarder avec les présidents d'Amérique Latine avec mépris et avaient l'audace de leur dire ce qu'il fallait faire. Aujourd'hui c'est terminé."

Où et comment se situe la différence avec d'autres moments de notre histoire récente ? La crise a commençé en partie dans les les pays les plus riches et les plus développés. Et elle a pursuivi son chemin. Ces effets ont affecté l'environnement, mais des moyens ont été employés- comme l'ont fait plusieurs pays de lea région- pour dynamiser l'économie et non pour la verouiller; pour mettre des ressources dans les dépenses sociales et non pour les couper. En somme, on peut dire pour résumer que l'option choisie a été de mobiliser l'économie vers et non contre le peuple.


En todo esto debemos reconocer el papel de la política. Aquella con capacidad de conducir sabiendo que las fuerzas del mercado no pueden andar libres y sueltas, porque no hay mano invisible reordenando el rebaño. Autoridad, conducción y política pública clara han sido esenciales. Entre aquellas decisiones estuvo abrirse a tipos de cambio flexibles, reservas internacionales significativas y políticas monetarias más creíbles que antes. Ello se unió a la marcha de sistemas bancarios mejor regulados y sectores empresariales que, en general, gozaban de buena salud. Por ello, la región no sufrió una crisis financiera.

Hace seis meses, en su visita a algunos países de la región, el actual director del FMI, Dominique Strauss-Kahn, señaló la diferencia en el accionar de los latinoamericanos: “Estos países no cometieron los errores de muchas economías avanzadas, que se endeudaron para gastar a manos llenas o emplearon productos financieros complejos que intensificaron el riesgo”, dijo. “Al contrario, aprendieron de sus errores y emprendieron políticas económicas cautelosas y prudentes.”

 

En ceci il nous faut reconnaître un modèle de politique qui  nous a permis, avec la capacité de le conduire, de savoir que les forces du marché ne peuvent pas marcher et voler librement. Parce qu'il n'existe pas de main invisible u marché qui  guide le troupeau. L'autorité, la direction et une politique publique claire ont été essentielles.  Parmi ces décisions politiques, l'ouverture à un marché de change flexible, des réserves internationales significatives et des politiques monétaires plus crédibles qu'avant. Lesquelles se sont ajoutée à une meilleure régulation du système bancaire et de celui es entreprises qui, en génral, ont profité de cette meilleure santé. Pour ceçi, la région n'a pas souffert d'une crise financière.

Il y a six mis au cours de sa visite dans quelques uns des pays de la région, l'actuel directeur de FMI, Dominique Strauss Kahn, a signalé la différence dans l'évolution des pays latino américains : " Ces pays n'ont pas commis es erreurs de nombreuses économies avancées que se se sont endettées pour dépenser sans compter ou bien ont utilisé des produits financiers complexes qui ont intensifier les risques " "Au contraire" a-t-il dit "ils tireront les leçons de leurs erreurs et appliqueront des politiques plus prudentes et précautionneuses."


Es desde esta perspectiva positiva como cabe cuidar política y socialmente lo alcanzado. En el corazón del capitalismo contemporáneo hay mucha turbulencia, debemos estar atentos y en diálogo regional permanente, porque la crisis podría quebrantar de forma muy demoledora la vigencia del euro. No es poco lo que decía en días pasados el presidente de la Unión Europea, Herman Van Rompuy: “Nos enfrentamos a una crisis por nuestra supervivencia” y “si la Eurozona no sobrevive, tampoco sobrevivirá la UE”.

 

 

Hay dos cuestiones que se han hecho claras en estas semanas. Por una parte, no todos en el bloque europeo pesan igual a la hora de afrontar decisiones mayores. Por otra –y más de una vez lo dijimos en nuestros diálogos con los líderes de Europa– no se ve cómo puede funcionar un sistema donde se tiene una moneda común, pero cada país lleva una política fiscal diferente.


Es cierto que la crisis griega llevó a la Unión Europea a crear el fondo crediticio de 500.000 millones de euros para superar la crisis de ese país y la que se veía venir en Irlanda, que también llegó. Para ello ese fondo estableció una forma de solidaridad financiera, hasta entonces inexistente, entre los distintos países de la zona euro, precisamente, por esa falta de políticas presupuestarias o fiscales comunes, más allá de tener la misma moneda.

 

Pero, como lo hemos visto en Grecia y ahora en Irlanda (y hay temores en España y Portugal), con los créditos llegaron políticas de ajustes muy duras. Habrá más desempleo y menos crecimiento.

 

Gráficamente lo dijo una agencia de noticias: “Los expertos del FMI, que antes viajaban en momentos de crisis a México, Argentina o Indonesia, se encuentran ahora en Irlanda, junto con representantes del Banco Central Europeo (BCE) y de la Unión Europea (UE).”

 

Nuestras cifras muestran crecimiento. Si en agosto se hablaba de un 5% promedio, ya a mediados de septiembre el Banco Mundial dijo que se podía llegar hasta 6%, impulsado por la fuerte actividad en Brasil, Perú, Chile, Colombia y Argentina. La gran excepción será Venezuela, que este año verá una contracción de su economía, a pesar de los altos precios del petróleo. El impulso de crecimiento continuará para 2011 y 2012, y por eso los bancos centrales están reaccionando con prontitud para prevenir posibles brotes inflacionarios.


Y es aquí donde el análisis nos torna a Haití. ¿Puede eludir la región, con ese crecimiento y actual nivel de desarrollo, dejar de tener una política seria y solidaria hacia Haití? ¿Podemos instalarnos sólo en la ayuda de urgencia ante la miseria y la insalubridad o debemos poner en marcha un gran programa para ir desde las raíces de la crisis haitiana hacia arriba? La tarea no es poca, pero es esencial.

Se trata de entender que no hay crecimiento económico válido si no hay un crecimiento ético que le acompañe. De eso se trata el desafío de Haití en la hora actual de la América latina

 

Et c'est ici que l'analyse nous conduit vers Haïti. La région peut-elle éluder cet actuel niveau de de développement, doit-t-elle avoir une politique sérieuse et solidaire envers Haïti ? Est-ce que nous pouvons nous contenter de nous installer seulement dans l'aide urgente face à la misère et l'insalubrité ou devons nous mettre en marche un grand programme pour aller des racines de la crise haïtienne jusqu'en haut ? La tâche n'est pas mince, mais elle est essentielle.

Il faut comprendre qu'il n'existe pas de développement économique valide s'il n'est pas accompagné d'un développement de l'éthique. C'est le défi que pose Haïti, aujourd'hui, à l'heure actuelle à l'Amérique Latine

 

Sources http://www.espacinsular.org/spip.php?article11121

Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents