J'ai lu ça sur le net et vous l'ai traduit :
"I read the statement from this group alleging discrimination in the behavior of the
Dominican Court. I totally agree with that assessment. But I also want to add that the discrimination did not start on Dominican soil. It started in Hait...i where those "moun sale sa yo" (as they are often referred to in our society) are considered "hors de la societe" and therefore taken (by treachery or by force) by their own government, packaged like "betes de somme" and sold to the DR government for its the sugar plantations where they endured hard labor and inhumane living conditions in the bateys. This is exactly what was happening between Africa and America 500 years ago. African kings were putting ropes around the necks of young black males and sold them as slaves to the European traders on board of huge ships.The fact that the modern world has fostered and tolerated a repeat of the same heinous practice in the twentieth century on Haitian soil (the country that supposedly eliminated slavery 200 years ago) makes you wonder about the morals of the so called "world community". Normally in an international crisis like this, there should be independent commission, investigations, under the International Court of Justice in La Haye reviewing the files going back to 1929 to determine the nature of the contracts, who knew what, who got what, who benefited, and at whose detriments."
J'ai lu les allégations de discrimination portées sur la décision de la Cour constitutionnelle de la RD. Je suis totalement en accord avec elles. Mais aussi, je souhaiterais ajouter que la discrimination n'a pas commencé sur le sol dominicain. Ca a commencé en Haïti..., où ces "moun sal" ( comme ils sont toujours caractérisés dans notre société) sont considérés "hors de la société" et par conséuent attrapés ( par ruse ou par force) par leurs propre gouvernement, transportés comme des "bêtes de somme" et vendus au gouvernement de la DR pour ses plantations de sucre où ils ont souffert une vie de travail dur et des conditions de vie inhumaines dans les bateys. C'est exactement ce qui est arrivé , il y a 500 ans. Les rois africains passaient des cordes au cou des jeunes hommes et les vendaient comme esclaves aux marchands européens qui les embarquaient sur d'énormes navires. Le fait que le monde moderne ait encouragé et toléré au 20ème siècle sur la terre d'Haïti (un pays sensé avoir éliminé l'esclavage il y a 200 ans) une répétition de cette identique pratiqe haineuse, port à se poser des questions sur les principes moraux de cette dénommée "communauté internationale". Normalement, face à une crise internationale de cette nature, il y aurait dû avoir une Commission indépendante d'enquête, sous l'égide de la Cour internationale de Justice de la Haye afin d'étudier tous les documents remontant depuis 1929 et de déterminer la nature des contrats, signés par qui, qui en a tiré des bénéfices, qui a été lésé.
"This is a moment of reflection for all Haitians and all individuals of Haitian descent. A moment to reflect and to ask ourselves some serious questions about our existence. Where did I come from? How am I making my living now as a Haitian? Where will I be in this life many years from now as Haitian? Where will the children of my children be in this world? How safe and secured will they be at that location? Here is a question to all Haitian riches and intellectuals: How do you now feel if the money that was paid to "Sorbogne" or to "Harvard" by your parents to get you that PHD came from the proceeds of the funds that were paid by the Dominican republic to Haiti to take care of those poor people upon their return? Of course with the money spent by your father toward payments for your tuition at an Ivy League school, a Chateau for your mother on the Champs d' Elysee, a nice home and a BMW in Montreal for an undisclosed "friend", and nothing left in the coffers to ensure a minimum living condition for the people upon their return, their only choice is to stay put in the DR going from generations to generations. Take a good look at your huge financial portfolio, take a good look at this mansion that your are now living in Florida, take a good look at this Ferrari that you are driving, take a good look at your opulent lifestyle and trace back where it all started: Heavy taxes levied on the back of the poor peasants, huge profits gained by exploiting the courage of the poor and uneducated, or money obtained many years ago from the proceeds of the sale of those people to labor camps in the DR."
Ce moment est un temps de réflexion pour tous les Haïtiens et tous les descendants d'Haïtiens.Un moment pour se poser quelques questions sérieuses sur notre existence. D'où est-ce que je viens ? Comment je vis ma vie actuellement en tant qu'Haïtien ? Comment serai-je dans cette vie dans le futur en tant qu'Haïtien ? Où seront les enfants de mes enfants dans ce monde ? Seront-ils en sécurité dans le lieu où ils vivront ? Et voici une question pour tous les Haïtiens riches et intellectuels : quels seraient vos sentiments maintenant si vous deviez apprendre que l'argent avec lequel vos parents ont financé vos études à la "Sorbonne" ou à Harvard" afin que vous obteniez ce PHD, venait des fonds versés par la RD à Haïti pour prendre soin d'eux (des travaileurs dans les bateyes) à leur retour au pays ?
Bien sûr, avec l'argent dépensé par votre père pour assurer vos études dans une "Ivy League school", un Château pour votre mère sur les Champs Elysées, une belle maison et une BM à Montréal pour un "ami" "dans le placard", et plus rien dans le coffres pour assurer un minimum de vie décente pour le retour des travailleurs, leur unique choix était de rester en RD de générations en générations. Observez de près votre portefeuille financier, observez de près cette villa dans laquelle vous habitez maintenant en Floride, observez de près cette Ferrari que vous conduisez, observez de près votre style de vie opulent, et faîtes une rétrospectve pour voir d'où tout cela est parti : lourdes taxes sur le dos des pauvres paysans, gigantesques profits gagnés en exploitant le courage des pauvres non éduqués, ou de l'argent obtenu il y a des années par le processus de la vente de ces gens dans des camps de travail en RD.
"Take a good look at yourself; your conscience!
My friends, what we are doing in Haiti is not right. My friends, what we are doing in the Diaspora is not right. "
Regardez-vous avec attention; votre conscience !
Mes amis, ce que nous faisons en Haîti n'est pas bien.
Mes amis ce que nous faisons dans la Diaspora n'est pas juste.
Luckner Bayas, Ing.
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