« Je reconnais les faits, mais je ne reconnais pas ma culpabilité », lançait Anders Breivik durant son procès. En niant toute culpabilité, le tueur d’Oslo s’apparente à bien d’autres tueurs.
Le criminel Ted Bundy affirmait qu’il ne s’était pas senti coupable après le meurtre de plusieurs dizaines de personnes, et affirmait « la culpabilité ne résout rien, vraiment. Elle te fait du mal ». Nombre de violeurs ou de grands despotes pratiquent le déni de culpabilité.
Le sociologue Riccardo Orizio a interviewé sept dictateurs, parmi lesquels Amin Dada, Jean-Claude Duvalier, Jean-Bédel Bokassa. Tous ont affirmé que les actes qui leur étaient reprochés (torturer ou assassiner des opposants, empêcher des élections libres, affamer leurs concitoyens, piller les richesses de leur pays, lancer des guerres génocidaire) avait été fait pour le bien collectif et ne semblaient pas se sentir coupables de leurs exactions.
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Voir aussi : Breivik a fait des adeptes en Haïti, le parti des Crânes Rasés (Tèt Kale)
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