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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Les Clinton : "Le roi et la reine d'Haïti "(en anglais) - Par JONATHAN M. KATZ

Publié par JONATHAN M. KATZ sur 9 Mai 2015, 11:15am

Catégories : #AYITI ACTUALITES

Jonathan M. Katz spent three-and-a-half years covering Haiti for The Associated Press and is the author of The Big Truck That Went By: How the World Came to Save Haiti and Left Behind a Disaster (Palgrave Macmillan 2013).

TRAD.
Jonathan M. Katz a passé trois ans et demi en Haïti en tant que correspondant de presse pour l'AP ; il est l'auteur de " Le grand camion qui est passé par là : comment le monde est venu sauver Haïti et a laissé derrière lui un désastre."

 

Ces références de l'auteur de l'article afin d'éviter aux uns et aux autres d'entrer dans le processus de diabolisation du journaliste et des attaques ad hominem, le présentant comme une personne qui aurait passé une dizaine de jours en Haïti ou comme un affreux extrémiste de gauche. L'agence Associated Press n'étant pas connue comme étant un repère de chimères anarcho-populistes.

 

Après avoir lu cet article sur l'hyper pouvoir des Clinton en Haïti,  on en arrive à penser que M.et  Mme Clinton se font un délire toute puissance en Haïti.

Il parait que M. Clinton (citation dans l'article) aurait déclaré sous forme de plaisanterie qu'il serait une sorte de gouverneur d'une colonie.

Pas étonnant.

C'est ce même M. Clinton qui aurait également déclaré en aparté, en parlant du président Obama : quand on pense qu'i y a des années de cela, il cirerait nos chaussures.

 

Passons sur le côté insultant d'une telle plaisanterie...

Ce que dit M. Clinton à propos d'Obama potentiel cireur de ses chaussures dans une autre vie est faux.

M. Clinton n'est pas un WASP ( white anglo-saxon protestant). Il est d'origine Irlandaise, ceux qu'on appelait les Nègres Blancs aux USA.

J'ai vu en Irlande dans un musée les caricatures faites par les Américais des immigrés irlandais. Ahurissant. Ils étaient représentés avec des cheveux crépus  et des traits négro-aficaains !

Bien évidemment les Haïtiens ne connaissent pas l'histoire des immigrés irlandais aux USA, de leurs conditions de vie misérable, de la violence du rejet des Américians Blancs et Protestants.

"Les bateaux du port déchargent leurs cargaisons d'immigrés irlandais, affamés sur leur île par les Anglais et accueillis à coups de boulons, de pierres, par les natives, issus des Anglais et des Hollandais installés avant l'indépendance. Ces «nègres d'Irlandais» sont papistes au pays des Blancs anglo-saxons protestants. Sitôt naturalisés, on les enrôle et les embarque sur un autre bateau qui part vers la guerre et d'où l'on décharge les cercueils... dans un seul mouvement de caméra, sublime. A Five Points, on se moque bien que le Nord se batte contre l'esclavage. Ici, on tue pour le pouvoir à Paradise Square.

http:// http://www.lexpress.fr/culture/cinema/gangs-of-new-york_497243.html#aoKIbBl6xSclKCRA.99

Ce qui signifie qu'il y a quelques temps de cela M. Clinton, lui-même, tout Blanc qu'il est,  n'aurait pas pas pu accéder à la présidence des USA.

Et M. Obama n'est pas un African-American- je veux dire descendants d'esclaves- son père étant Africain et sa mère une...WASP.

 

La lecture de l'article sur le roi et la reine d'Haïti laisse une impression de profond malaise, voire de nausée.

On a le sentiment de se trouver face à 2 pervers narcissiques qui profitent de leur situation pour faire tout et n'importe quoi dans le pays.

Et dont le véritable but serait de se faire plaisir en jouant au roi et à la reine ; tout en assurant la terre entière qu'ils travaillent de manière altruiste pour "sauver" ces pauvres Noirs haïtiens.

Je ne suis pas psychanalyste, mais on dirait qu'on se trouve avec le roi et la reine d'Haïti dans le cas d'un complexe de supériorité qui prend Haïti comme terrain de libre expression.

Dans le même registre que Martelly dont on peut comprendre leurs affinités avec lui.

 

 

 

 

Selon Alfred Adler (1933, Sens de la vie) le complexe de supériorité masque un complexe d’infériorité sous-jacent. Il se révèle par des prétentions exagérées, des vantardises, des fanfaronnades, le mépris des autres, le besoin de fréquenter des personnes haut placées, de commander des faibles...

http://mecaniqueuniverselle.net/humanite/elitisme/pathologie.php

 

 

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