Saint- Lucie juge "inacceptable et scandaleuse" la politique migratoire de la RD...

Publié par siel sur 6 Juillet 2015, 11:17am

Et il faut lire les réactions des Dominicains défenseurs de cette loi qui témoignent d'un profond mépris pour non seulement la Caricom mais pour les Antillais en général.

Sainte Lucie est qualifiée de "esta mierda isla", cette île de merde.

Comme je l'ai souvent fait remarqué, il existe un universalisme du langage d'extrême- droite qui commence et finit par des insultes.

Ce que disent ces Dominicains de Sainte-Lucie et de la Caricom, n'est guère différent dans la teneur et l'expression des propos injurieux tenus par les grenn-nanbounda en 2003-2004, quand la Caricom s'était prononcée contre le coup d'Etat de 2004.

C'était presque mot pour mot les mêmes propos grossiers.

Et la même arrogance, les même "voye monte", rodomontades, pseudo-nationalsites. A savoir, nous faisons ce que nous voulons, nous sommes un pays indépendant (sic) et que les autres aillent se faire voir.

On n'est pas étonné de trouver chez les plus ardents défenseurs de cette loi ceux qui ont exxploité la main d'oeuvre haïtienne pendant des décennies dans les bateyes. Comme la famille Vicini.

De même, parmi les plus ardents défenseurs du coup d'Etat de 2004 se retouvaient l'ensemble des gwo zouzoun duvaliéristes qui ont tiré profit de ce trafic et qui en Haïti même exploitent outrageusement le peuple haïtien et lui refusent les droits les plus élémentaires : à un salaire équitable, à l'eau, à un logement décent, à la santé, à l'aducation.

Comme partout dans le monde ceux qui réclament une meilleure répartition dess richesses sont affublés du qualificatif passe-partout de "populistes" ; en Haïti ils ont forgé le viocable anarcho-populisme, une stupidité reprise par l'ensemble des zentellectuels et vomie sur tous les média.

Question indépendance on a vu depuis 2004 ce qu'il en était : un baisser de pantalons en série sur toutes les questions imprtantes : fiasco de l'aide, choléra importé par la Minustah, confilts avec la RD...Etc

Une indépendance tôles rouges avec des confitures de paroles pour masquer la dépendance à la MInustah, à la CI, aux ambasades représantes des pays étrangers et à la RD.

Pas plus qu'Haïti et encore plus qu'Haïti, vu le paquet de dettes qu'elle se traine et vu l'importance des investissements étrangers, la RD n'est indépendante.

Et comme Haïti est son deuxième partenaire économique, si le régime des roses n'avait pas été complice de celui de la RD, depuis 2013 date où Mario Vargas Llosa a écrit son article dans EL Païs, qu'il aurait pu forcer le régime de Medina a entende raison sur cette question illégale, illogique et amorale de la rétroactiviité à 1929.

Les Tèt Kale s'ils n'avaient pas précisément eu leur tèt kale et leurs neurones avec, auraient pu comme les Grecs hier ldire :Si on avait dit oui, ils nous tuaient. En choisissant, le non on se suicide. On a décidé de mourir comme on l’entend »,

Parce que l'argument majeur de ceux qui acceptent la soumission à la RD est ; s'ils nn'exportent plus leurs produits en Haïti, nous allons mourir. Eh bien, d'acord qu'ils n'exportent plus leurs marchandises, qu'elles restent avariées chez eux et que les Haïtiens se rememttent à planter, à jardiner comme ils l'ont fait à Cuba dans l'ensemble des espaces disponibles en ville, à se débrouiller pour créer et résiter comme ils l'ont fait à Cuba face à l'embargo.

Quel est le problème ?

Ah oui ! J'oubliais : les importateurs. Ceux-la qui à travers les média vendent aux public la peur d'être coupé des produits dominicians sans lesquels, selon eux, les Haïtiens ne saurait survivre.

Evidemment c'est faux.

Les Haïtiens pourraient parfaitement se cébrouiller si leur gouvernement était capable de mettre en place un plan d'encadrement des agriculteurs, de la diistribution, de la conservation des produits.

Ca demande une vision du bien commun, du courage, de la disciplline et de l'empathie pour ses consitoyens.

Cet ensemble d'ingrédients n'exist pas dans un système où des dirigeants parasites, vivent d'une rente prise sur le Trésor public et où des commerçants font plutôt da,s l'achat et la revente plutôt que dans l'investissement.

C'est ce programme qui produit la dépendance à la fois économique et politique à la RD.

Aujourd'hui les Haïtiens devraient prendre conscience que cete dépendance les tue à petits feux mais sûrement.

Et que tant qu'à mourir, comme disent les Grecs, choisir de mourir comme ils l'entendent.

Il est tant de laisser la RD, comme elle le réclame , se débrouiller avec ses problèmes économiques sans s'appuyer sur Haïti pour les résoudre en partie.

Que la RD ait le courage de se chercher un autre 2ème partenaire économique. Qu'elle envoie ses hommes d'affaires prospecter dans la région et de par le monde puisqu'elle se trouve dans l'incapacité d'établir des relations avec Haïti basées sur lun respect respect réciproque.

Que la famille Vicini se trouve un autre liue qu'Haïti pour implanter ses zones franches.

Que la RD construise son mur entre les 2 pays si elle juge en tant que pays libre que cette solution lui est profitable.

De son côté, la population haïtienne souffrira peut-être un peu plus, notamment les madan sara et toutes les petites gens qui vivent du commerce informel avec la RD.

Mais, à long teme, le pays gagnera à se sortir de cette dépendance en relançant sa production agricole et en se tournant pour l'importation vers d'autres fournisseurs.

Les produits venant de Chine sont capables d'arriver aussi vite que ceux de la RD en Haïti, à partir du moment qu'un port est adapté à recevoir des bateaux de grands tonnages.

Les solutions sont diverses et rien n'oblige Haïti à s'emprisoner dans un rapport masochiste et par conséquent douloureux et humiliant avec la RD.

Créer et résister devait être plus que jamais, au regard de la crise actuelle avec la RD. le mot d'ordre des citoyens haïtiens.

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