LU sur le Net : "gene bois Comment comprendre que Moise Jn-Charles rejette l’accord de Montana et aujourd’hui il accepte de

Publié par siel sur 16 Février 2024, 14:41pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

...collaborer avec un délinquant déclaré en la personne de Guy Philippe."

Déjà est-ce que Jn-Charles MOÏSE a déjà offert des explications à ses partisans sur le pourquoi de son refus de collaborer avec les gens de l'accord de Montana ?

Comprendre la politique menée par Jn-Charles MOÏSE depuis, disons 2004, est une mission pratiquement impossible. Le M. va à droite, à gauche, en haut, en bas sans que l'on sache à quoi tiennent ces brusques changements de direction. Et puis ses partisans ne lui demandent rien, ne posent pas de questions. Comme les fanatiques évangélistes qui assimilent leur pasteur à leur dieu fait homme les partisans de Jn-Charles MOÏSE ont foi en sa personne plus qu'en l'homme politique. Toujours la problématique du sauveur s'appliquant aussi bien à G. Philippe qu'à Jn-Charles MOÏSE.

Les Haïtiens auraient pu divorcer avec ce rapport à l'homme providentiel si de 1986 à aujourd'hui ils avaient été éduqués à comprendre le monde tel qu'il est.

Or, ils ont été encouragés par les politiciens -dont beaucoup sont des pasteurs et ougan- par des journalistes commerçants - eux aussi font en grand nombre dans l'évangélisme et le prêche- à croire dans les miracles, le "tout pouvoir vient de dieu", (et donc accepter n'importe quel salaud au pouvoir) les prophètes, divinò et autres charlatans du style Tijan. Tous ont intérêt à ce que les citoyens, citoyennes restent dans ce corridor obscur, sale, laid et puant qui leur permet de les maintenir sous leur emprise.

De cet omniprésent G. Philippe il est question ici où il est dit qu'il aurait été payé -encore une fois- pour faire sa révolution. Dans cette émission, j'ai retenu l'analyse qui démontre que la propagande pro-BSAP tendrait à faire disparaître la police en tant qu'institution. C'est une hypothèse qui n'est pas à négliger vu que les mêmes marchands de micro avaient travaillé à la disparition des 2 Chambres.

Par ailleurs j'ai entendu pour la première fois un M. ici qui donnait des informations sur le policier kenyan trouvé mort dans sa chambre d'hôtel aux USA. D'après lui, le policier kenyan Walter Nyankieya Nyamato aurait au Kenya un dossier de corruption lié à M. RUTO du temps où celui-ci était vice président. Sur RUTO, le meilleur article qui expose son personnage : sa roublardise, ses ambitions, sa politique économique est celui de la revue Challenges. Et vu le profil du bonhomme il est tout à fait compréhensible qu'il ait été sélectionné par le clan BIDEN/BLINKEN pour mener cette mission en Haïti dont il espère tirer profit.

Le M. de la vidéo est un ex-militaire du nom de Rod JOSEPH ( encore un Joseph) qui en tant qu'ex-militaire et selon le principe qu'un vagabond pays vaut mieux qu'un vagabond étranger, bien entendu défend Guy Philippe. Ce qui est faux mais qui correspond au courant duvaliériste/nationaliste/noiriste/ fasciste qui laisse entendre qu'être dupé, maltraité, volé par un "nèg tètgrenn" est plus acceptable que par un Blanc. C'est ainsi que les populations africaines après l'indépendance ont été exploitées par les nouveaux dirigeants poursuivant une politique basée sur la prédation,similaire à celle des colons.

Ce qui est surprenant c'est que certains Haïtiens qui se présentent comme nationalistes font comme si RUTO, Ariel, G. Philippe n'avaient pas les mêmes "maîtres". Comme si sa participation au coup de 2004 ( avec Ariel à l'époque) avait à voir avec une révolte contre un système. Alors qu'il s'agissait de préférence de règlements de comptes personnels, profitant de la décision de la CI et du secteur privé de "jeter" Aristide pour le remplacer par un régime qui leur convient. Malheureusement, les biais cognitifs empêchent des personnes comme ce Rod JOSEPH de saisir une manoeuvre visant à l'enfermement et à la domination par la CI/USA, un schéma qui pourtant se répète depuis l'indépendance du pays.