Le moins qu'on puisse dire, c'est que cette distinction est une véritable farce, à l'instar du fiasco de la visite du Colonel Kadhafi en France, dans lequel La "Lumière des Nations" est plutôt RIDICULE, tel un prestidigitateur s'emmêlant les pinceaux. cette très "controversée" visite officielle du "guide" libyen appelle quelques remarques sur la présidence de Nicolas Sarkozy.
Suite à la Source : www.alter2neg.com
Dans le quotidien haïtien, Nouvelliste, M. Bazin faisait récemment l'éloge de Nicolas Sarkozy. A l'entendre ce super président serait adoré des Français et le mériterait bien parce son dynamisme, ses réformes, et patati et patata.
C'est toujours étonnant de constater à quel point l'intelligentsia haïtienne est toujours à côté de ses pompes. Ce sont les mêmes qui disent pis que mal d'Evo Morales, de Correa et de Chavez et qui vont encenser Bush et Sarkozy; alors même que ces 2 présidents mènent une politique en faveur de la minorité de riches de leurs pays. Si l'intelligentsia néocon haïtienne les considère comme des modèles c'est assurément parce qu'elle est nostalgique de l'époque "bling bling" duvaliériste où les fêtes se succédaient aux fêtes, où Mme Bennett/ Pasquet/Duvalier portait manteau de fourrure au Palais national, où spn époux essayait ses voitures de course sur la piste de l'aéroport international tandis que le peuple était relégué dans un no mans land de silence et de peur et que la frange de la classe moyenne actuellement au pouvoir piaffait d'impatience en attendant son tour. Bazin, qui fut candidat à la présidence à 2 reprises et aussi ministre de Duvalier et de combien d'autres
gouvernements ne démérite pas de l'ensemble des politiciens haïtiens toujours en attente d'occuper la plus haute fonction.
Les politiciens haïtiens et les zen-tellectuels ratent toujours le coche parce qu'ils restent accrocher au char de l'Occident, au " Blanc a dit". C'est ainsi qu'ils ont monté leur coup de 2004. Mais ils ne se rendent pas compte que tout est en train de changer autour d'eux en Amérique Latine, dans les Caraïbes et même plus loin en Asie. La prédominance du papa Blanc (étatsunien, français, canadien et autres ) n'est plus aussi absolue qu'elle l'était. D'autres forces sont entrain de se positionner sur l'échiquier international. Evo Morales, un Amérindien, est pour la première fois depuis 500 ans, à la tête de son pays, majoritairement peuplé d'Amérindiens.
Des symboles comme celui-ci, il y en a quantité. L'attitude du Colonel Kadhafi à Paris , sa limousine blanche, ses amazones, sa tente, son discours à l'Unesco illustrent cette nouvelle volonté des ex-colonisés d'établir des relations différentes avec les ex-puissances coloniales. Un autre exemple : la présence du président de Zimbabwe au Sommet UE/ Afrique malgré le désaccord de l'ensemble des pays européens et le lobbying intense fait par la Grande Bretagne pour que M. Mugabe n'y assiste pas.
Nos zen-tellectuels à courte vue vivent dans une relation totalement schyzophrénique qui fait qu'ils se croient "blancs " en Haïti . Maladie qui leur r permet sans peur du ridicule de faire tout comme "le Blanc " en qualifiant de "barbares" ou bien de "racailles" les éléments les plus pauvres et marginalisés de leur propre pays; ou bien encore comme "le Blanc" de traiter de populiste tout dirigeant, toute personne dont le programme politique proposerait en priorité une amélioration des conditions de vie des plus pauvres. Ainsi l"'incontournable" écrivain, (Sources : Le Point 06/11/2007 - Valérie Marin La Meslée - © Le Point - N°1838 A Port-au-Prince, une rue défoncée mène chez Lyonel Trouillot. L'écrivain haïtien, incontournable sur la scène littéraire locale jusqu'à être redouté, ....) Lyonel Trouillot, pouvait sans aucun complexe dans un entretien à un journal étatsunien déclarer qu' après la déportation (le mot est de moi) d'Aristide, les Français penchaient pour un retour des duvaliéristes et les Etats-Unis pour un gouvernement libéral.Que les Français et les Etatsuniens décident de choisir le type de gouvernement d' Haïti nr cause aucune gêne à l'écrivain, qui d'allleurs ajoute dans ce même entretien que pour sa part il se placait plutôt du côté des Etats-Unis. Tout ça en 2004, au moment du boycottage de la célébration du bicentenaire de l'indépendance de ce beau pays , occupé depuis lors par les forces de l'ONU.
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