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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Combien de versions dame Martine a-t-elle des événements de la nuit de l'assassinat de son mari ? Maintenant dans ce...

Publié par siel sur 3 Février 2024, 23:05pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

... texte, un ramassis d'absurdités ne signifiant strictement rien au niveau de la justice mais qui joue la carte émotionnelle, le narrateur qui semble rapporter les propos de dame Martine, nous dit qu'elle et son mari s'étaient tous deux cachés sous le lit ( lequel lit, selon le FBI, il était impossible de se glisser en-dessous) et qu'elle aurait même parlé à son mari pour lui dire qu'elle était vivante - c'est la première fois que j'entends qu'il y a eu un dialogue entre eux alors que les assassins se trouvaient dans la chambre. Et patati et patata.

Vous pouvez lire cette nouvelle version palpitante ici

Selon moi,  dame Martine devrait demander à ses partisans de se taire dans la mesure où leurs récits à l'eau de rose pourraient contredire les résultats des enquêtes et lui porter préjudice.

Ce qui reste significatif dans cette histoire de dame Martine avec ses diverses et différentes versions, c'est l'incapacité de bon nombre d'Haïtiens de se départir de leur fanatisme, leur capacité de se réfugier dans des imbécilités  pour appréhender le cas logiquement en affirmant qu'une personne  considérée comme victime ne peut être ni complice ni coupable. C'est stupide dans la mesure où il existe quantité de cas où précisément à partir de liens familiaux avec la victime le/la témoin du crime qui recueille toutes les sympathies du public se trouve être le coupable comme je l'ai montré ici dans l'affaire DAVAL. En France, vous auriez laissé entendre à n'importe quel quidam excité comme ceux d'Haïti,  que ce veuf éploré pourrait être l'assassin de sa femme que vous auriez droit à des vagues d'insultes, telles que celles déversées dans le live du "pitit bondye.

D'autre part, à ce truc émotionnel s'ajoute la fable, existant partout dans le monde, qui veut que la femme aux yeux bandés symbolise l'impartialité de la justice. Sauf qu'elle relève souvent son bandeau quand elle a affaire avec des personnalités puissantes, ou quand le cas pourrait mettre en péril ce qu'ils appellent l'ordre social- à savoir démontrer que cet ordre s'établit sur un socle de connivences entre dominants pour leur garantir l'impunité.

Ainsi, comme vous l'aurez remarqué dans le texte pleurnicheur de ce M., tous les faits, interrogations, doutes, questionnements sont rejetés d'emblée pour faire appel à une sorte de " bondieuserie" basée sur le fait qu'une femme dont le mari a été assassiné ne pourrait en aucun cas avoir à répondre aux requêtes de la justice, parce que selon ces bonnes (damnées ?) âmes, ce serait lui faire offense.

Ces élucubrations proviennent de ceux qui crient à tue tête "justice pour Jovenel", alors que paradoxalement la réclamation des prisonniers colombiens à une confrontation avec dame Martine aurait dû leur faire plaisir. Parce qu'en l'acceptant elle permettrait de sortir du fouillis actuel, de laver l'honneur de l'épouse du feu-président dont ils se font garants,  et d'indiquer des pistes conduisant à ceux qui l'ont effectivement tué et aux commanditaires de l'assassinat.

De sorte que plus dame Martine refuse de se rendre aux convocations du juge et de se confronter aux mercenaires colombiens, plus ses fanatiques la présentent comme une victime outrageusement offensée, plus elle s'accroche à cette requête de tribunal international - laquelle requête avait été balayée d'un revers de main  par son époux dans le cas de Me DORVAL  au prétexte qu'Haïti serait un pays souverain,- plus elle apparaît comme quelqu'un qui tente de se dérober à la justice.

Réfléchissez, la dame réclame  justice pour son époux, elle affirme  vouloir que la lumière, toute la lumière soit faite sur son assassinat, pour quelles raisons refuserait-elle d'être confrontée aux mercenaires colombiens  accusés d'être les assassins de son époux ?

Au contraire, elle devrait se montrer intéressée à ce qu'ils ont à dire, à leurs témoignages sur ceux qui les ont embauchés, sur leur mission, leur participation ou pas au crime. Toutes déclarations vraies ou fausses devant permettre de faire avancer l'enquête.

​​​​​​​Eh bien non, manifestement dame Martine semble préférer que les choses en restent au flou artistique que ses propres témoignages contradictoires entretiennent. 

Et vous savez quoi ? Personnellement je la comprends. Parce que ça craint. Moins on en saura mieux ce sera pour elle, sa famille, ses alliés  tèt kale et narcotrafiquants  et ceux qui dirigent Haïti à partir de Washington.

 

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